Le Poëte François dont j’ai examiné les Ouvrages, ayant eu le bonheur de plaire à sa Nation, en suivant dans ses Tragédies, comme dans sa Comédie, les traces des Poëtes Grecs dont il s’étoit nourri dès sa jeunesse ; son succès doit inspirer à ceux qui ne connoissent point le Théâtre Grec, la curiosité de savoir si c’est chez les Grecs qu’il faut nécessairement chercher les vrais Principes de la Poësie Dramatique, & si ces mêmes Principes ont été également suivis par les autres Nations qui ont aimé & cultivé le même genre de Poësie.
Puisque suivant la doctrine de S.
si ce n’est dans le froid, dans l’ennuyeux, dans le ridicule, suivant les régles des Maîtres de l’art.
S’il se trouve parmi les spectateurs un malheureux réduit au désespoir, ou qui, au premier jour, se trouvera dans cette affreuse situation, n’est-il pas à craindre que l’exemple de tant de héros, qu’il a vus se délivrer de la vie, ne se retrace dans son imagination, et ne le porte à cette fatale extrémitéan », suivant cette maxime que Voltaire met dans la bouche de Mérope : « Quand on a tout perdu, quand on n’a plus d’espoir, La vie est un opprobre et la mort un devoir. » an.
Le Dimanche suivant les garçons de saint Ferjeux firent une seconde fête moins tumultueuse, mais aussi glorieuse pour eux-mêmes que pour la Rosiere. […] Le Dimanche suivant, au premier coup la Messe de Paroisse, ils s’assemblerent dans la place publique, parés de rubans & de bouquets, & vont tous ensemble deux à deux chez la fille couronnée. […] Il avoit été prononcé le matin après la Messe un très-beau sermon sur le même sujet ; enfin tout est terminé par la lecture & la distribution d’un programme où l’on assigne aux Auteurs la matieres des mémoires qu’ils doivent fournir pour l’année suivante, & où l’on trouve le nom des filles à qui le prix a été accordé.
L’esprit se familiarise avec elle : on apprend à la souffrir et à en parler ; et l’âme s’y laisse doucement aller en suivant la pente de la natures. […] Qu’il y ait des personnes qui ne se livrent point à ces excès et qui mettent des bornes à leurs passions ; il suffit d’en connaître qui ne doivent qu’à la fréquentation des spectacles l’origine et la continuation de leurs désordres : entre mille exemples que nous pourrions citer à l’appui de ce que nous avançons, nous nous contenterons de rapporter le suivant. […] Leurs riches et pompeux ornements, plus ou moins indécents suivant que l’exige la scène, donnent encore un tel pouvoir à leurs charmes, qu’on ne peut guère les considérer sans s’y laisser prendre.