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97. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — I. Fin principale de l’Incarnation du Verbe. » pp. 5-6

C’est pour le faire triompher d’ennemis si formidables, que les Livres saints lui découvrent avec tant de soin les ruses, les profondeurs de Satan, & les moyens de s’en garantir.

98. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre II. Que les nouveaux Drames sont susceptibles de règles, ainsi que les autres Poèmes. » pp. 121-122

A Près avoir prouvé que les Poèmes du nouveau genre éxigent des soins de la part de ceux qui travaillent à leur composition, il est naturel de dire qu’ils sont fondés sur des règles, qu’on ne doit point ignorer.

99. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre V. Il n’est point de Drame sans Mœurs. » pp. 139-141

Quand ce Philosophe recommande aux Poètes, que les Héros de leurs Pièces ayent des mœurs, il ne veut point recommander qu’on ait soin de les rendre sages, vertueux ; mais qu’on les fasse parler selon l’Histoire, ou de la manière qu’ils se présentent d’abord dans un Poème.

100. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre X. Les spectacles ne sont propres qu’à rendre romanesques ceux qui les fréquentent. » pp. 102-104

Elles dédaignent de s’abaisser jusqu’à s’occuper des soins de leurs maisons.

101. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93

Je laisse résoudre la question à ceux qui daigneront s’en donner la peine ; ils seront plus flattés de la décider eux-mêmes, que si je me chargeais de ce soin. […] Il se ressentira toujours de son origine, malgré le soin qu’il se donne pour la faire oublier. […] Il agit en sureté, grace aux soins de l’Opéra-Bouffon.

102. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

Il avoit eu soin d’y mêler les louanges du Duc, son bienfaiteur, selon les intentions & la marche ordinaire des écrivains dramatiques. […] Le traducteur est forcé d’en convenir ; &, malgré l’apologie qu’il en fait, & le soin qu’il dit avoir pris, d’adoucir les endroits trop libres , il avoue qu’il nous auroit déplu, puisqu’on ne peut le traduire littéralement sans blesser la pudeur . […] Qu’un Cordélier ait pris soin de l’édition italienne, où rien n’est voilé, il n’en a pas mieux fait. […] Ceux, dit-il, à qui une conscience délicate fait craindre l’ombre du danger, ceux qu’un sentiment trop vif rend plus suseptibles des plus légères impressions, feront encore mieux de ne pas le lire ; je leur conseille d’éviter avec soin tous ce qui pourroit non-seulement blesser, mais même allarmer la vertu . […] Quand mon pere a commencé à me gronder, il m’est venu dans l’esprit de l’observer avec soin, pour peindre d’après nature.

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