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377. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182

Réfutation du sentiment de Mr. 

378. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24

de faire couler en nos âmes par nos oreilles les préceptes de science et de vertu : Et parce que la loi est Reine et non tyranne, elle les veut imprimer avec une persuasion aussi agréable que docte et diserte : Elle sait que le sens de l’ouïe est le plus excellent, et qu’il sert plus à l’âme qu’au corps, parce qu’il est plus près de la partie où elle fait ses fonctions plus parfaites, et fort éloigné de celles des affections qui nous sont communes, avec les bêtes qui n’ont que le sentiment, que le vice nous peut attaquer de toutes les parts du corps, et la sapience n’a que la voie de l’oreille ; aussi les Athlètes les couvraient toujours allant au combat, bien que le reste du corps fût nu.

379. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Mais il faut croire qu’ayant ce grand esprit que vous avez déjà remarqué en plusieurs de ses actions, il ait été poussé de quelque puissante considération pour le faire venir en poste de Lyon à Paris, dans la plus fâcheuse saison de l’Hiver, et contre le sentiment presque de tout le monde, qui s’en est étonné avec aussi peu de raison pourtant que celui-là qui tenait à grand prodige d’avoir vu un serpent entortillé à une clef : auquel on répondit, que le prodige eût été bien plus grand si la clef était à l’entour du serpent.

380. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

qui l’avoit disgracié, fit une gazette fort seche & pleine de bassesses, sous le titre d’Histoire abrégée de Louis le Grand, qui n’est qu’une table, une nomenclature de noms & de dates, semée de complimens les plus outrés, & contre son propre sentiment. […] Le maître des ballets doit saisir ce moment, le seul qui peigne le sentiment.

381. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

Racine apporta dans la vertu cette tendresse de sentiment qui fait le poison de ses pieces, & qui tournée vers Dieu, le seul objet digne de notre amour, fait-les grands saints. […] Viens donc, non celle qu’autre fois,     Parmi la débauche égarée,     Tu m’a suivis en mille endroits,     De mirthe & de pampre parée,     Mais sage & sans emportemens,     Fais aux fureurs de la jeunesse     Succéder la délicatesse,     D’un voluptueux sentiment.

382. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Dans son Ode sur la fuite du Monde, il appelle nos Théatres, une vive école des passions ; il falloit bien que les sentiments de ce grand homme fussent connus, puisque le Grand Vocabulaire est forcé d’avouer, qu’il pensoit comme les Théologiens, sur les dangers des spectacles. […] Ecoutons-le lui-même, il va nous en dire son sentiment. […] Ce n’est certainement pas le sentiment de Mezeray, ni des autres Auteurs Contemporains. […] Je m’avisai donc de lui demander, si elle permettroit que le plus auguste de nos tribunaux de France, & le corps de Mrs. les Avocats au Parlement de Paris, lui fissent connoitre leur sentiment sur la comparaison énoncée.

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