Ces paroles Italiennes peuvent avoir deux sens. […] Les Virginiens, pour faire honneur à leur nom, le prennent dans le premier sens.
Il n’en fut pas de même du cérémonial Romain, des ornemens sacerdotaux, de cortège des Évêques, des encensemens, du luminaire, de la musique, des orgues, de l’office divin, de tout ce qui frappe les sens ; elle voulut absolument le retenir & se moqua des Calvinistes qui crièrent à la superstition ; la pompe & la magnificence étoient trop de son goût pour les abandonner ; c’est la passion des femmes, il leur faut par tout de l’éclat & de la parure. […] Ce n’est pas que dans la Religion comme dans la société il ne faille aux hommes quelque chose d’extérieur qui frappe les sens.
Il en est de même dans les contrats, dans les testamens : le notaire, qui n’a aucun intérêt à la noblesse, & ne répond d’aucune des qualités des contractans, écrit ce qu’on veut ; sa fonction se borne à la date, aux clauses, au sens de l’acte, à l’assistance des témoins : mais il ne se charge point du nobiliaire ; c’est la famille qui se donne toutes les illustrations qu’il lui plaît. […] La fable dans le sens où on le présente aux enfans, est une action, un discours d’animaux, ou des choses inanimées, à qui on prête une raison, une langue qu’ils n’ont pas.
C’est dommage que le feu Archevêque de Sens ne se soit trouvé Directeur lors de sa réception.
Mercure en fait l’ouverture par un prologue, où il dit que de cette Comédie il en fera une Tragicomédie, parce que des Dieux et des Rois y agiront, et qu’il y mêlera la dignité des personnes avec la bassesse des discours comiques : ce n’est point en ce sens que nous avons pris ce nom.
A l’égard de Géta qui, non moins innocent que Justine, succombe comme elle à leur commun malheur, et dont on dit communément que la mort est la catastrophe de la Pièce, je ne suis pas de cet avis ; parce que je donne au terme de Catastrophe un sens tout différent.