EXTRAIT du Privilège du Roi. Par grâce et Privilège du Roi, il est permis à Jean Boude Imprimeur du Roi à Toulouse, et des Etats généraux de la Province de Languedoc, d’imprimer, ou faire imprimer, vendre et débiter par tels Imprimeurs ou Libraires que bon lui semblera, la traduction du Latin en Français du petit Livre de saint Charles Borromée contre les danses, durant l’espace de douze années, à compter du jour que ledit Livre sera achevé d’imprimer. Faisant très expresses inhibitions et défenses à tous Imprimeurs, Libraires et autres, d’imprimer, faire imprimer, extraire ou contrefaire en aucune sorte que ce soit, ladite traduction en Français de saint Charles Borromée, contre les danses, ni partie d’icelle, en vendre ou distribuer d’autre que de celle dudit Boude, ou par ceux qui auront droit de lui, sous prétexte d’augmentation, correction, changement de titres, fausses marques, ou autrement en quelque sorte et manière que ce soit, à peine de confiscation des exemplaires contrefaits, et de tous dépens, dommages et intérêts : comme il est plus amplement porté par ledit Privilège du Roi, Donné à Paris le 7. jour du mois de Décembre, l’an de grâce 1662. et de notre règne le vingtième. Par le Roi en son Conseil.
Le Roi qui avoit quitté Paris pendant les premiers troubles, y revint quand ils parurent calmés. […] La Fronde fut toujours les armes à la main contre son Roi. […] de Turenne qui s’y étoit retiré, pour continuer la guerre contre le Roi. […] Enfin, forcé de se retirer, il laisse à la ville la liberté d’être soumise à son Roi. […] Le Roi même lui offrit, la pressa même de disposer de leur dépouille, elle refusa tout.
La raison des Rois est dûe à leur soutien. […] Quelle idée des Rois ! […] C’est donc le peuple qui fait les Rois. […] Que devient la grande phrase, Roi, par la grace de Dieu ? […] Ce portrait d’un Roi, fût-il vrai, est-il bien décent, & propre à inspirer du respect ?
) dit qu’il a coûté soixante-douze mille livres d’achat, et deux cent mille livres à bâtir, dont le Roi a payé une grande partie. […] Peut-on, sans manquer de respect au Roi, afficher qu’ils en sont entretenus ? […] Les vices et l’entretien du Roi ! […] En quel royaume, fût-il peuplé de Topinambours, oserait-on graver sur un portail Hôtel des débauches, des ivrognes, des courtisanes, des voleurs, entretenus par le Roi ? […] Injustice ; s’ils sont entretenus par le Roi, à quel titre font-ils payer tout le monde à l’entrée ?
Ce grand Roi ne régnera jamais sur le Parnasse. […] Est-ce ce Roi qui se fait passer pour sage, pour héros, pour grand homme ? […] En démembrant ce Duché, le Roi se réserva l’hommage & le serment de fidélité, que chaque Grand Maître devoit lui prêter en personne ; que tout l’Ordre seroit sous la protection du Roi, & ne reconnoitroit point d’autre Souverain, qu’en cas de guerre, il demeureroit unis au Roi contre tous ses ennemis, & que le Grand Maître seroit Prince & Conseiller d’Etat, assis à la gauche du Roi dans les diettes & les assemblées, &c. […] Ils ne peuvent se marier sans la permission du Roi. […] Le premier Roi ne valoit pas mieux que les autres, c’étoit la tête la plus legere, l’homme le plus mal habile.
Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) Vues par la cour les lettres patentes du Roi données à Eschouench le XVIIIe jour du mois de décembre dernier passé, à icelle cour adressantesci, par lesquelles et pour les causes y contenues, il déclare, veut et lui plaît que Charles Le Royer et ses consorts, maîtres et entrepreneurs du Jeu et mystère de l’Ancien Testament, puissent et leur loistcj, suivant autres ses lettres de permission auparavant à eux données et octroyées, faire jouer et représenter en l’année prochaine ledit Jeu et mystère dudit Ancien Testament, bien et dûment ainsi qu’il est requis pour le regard du bien qui peut advenir de la représentation dudit mystère, sans y commettre aucunes fraudes, fautes ni abus, soit pour interposer aucunes choses profanes et lascives en ladite représentation, ni faire aucunes exactions indues en y employant le temps requis et raisonnable, à quoi serait par ladite cour pourvu ainsi qu’il appartiendraitck. […] Et icelles lettres lues, les conclusions du procureur général du Roi, et tout considérécl, ladite cour, suivant lesdites lettres patentes et déclaration du Roi y contenue, a permis et permet, auxdits Le Royer et consorts impétrants d’icellescm, faire jouer et représenter en l’année prochaine ledit Jeu et mystère de l’Ancien Testament, bien dûment et ainsi qu’il est requis, et sans y commettre aucunes fraudes ou abus, soit pour interposer aucunes choses profanes, lascives ou ridicules, et à la charge que, pour l’entrée au théâtre, il ne prendront ou exigeront que deux sols tournoiscn pour chacune personne. […] Le roi veut qu’ils puissent et qu’il leur soit permis de faire jouer… ck. […] [NDE] Après avoir lu les lettres patentes du roi, les conclusions du procureur et avoir tout considéré, la cour… cm.