Vos Pasteurs diront qu’ils ne reconnaissent pas l’Eglise Romaine pour leur juge ; mais ils souffriront apparemment que je la regarde comme le mien. […] Boileau, en négociateur, aurait apporté Phèdre au grand Arnauld qui restait intraitable ; il reconnut que la tragédie était « innocente » et accepta de revoir Racine.
La vanité des mots l’emporte sur la vérité des choses, la scène, cette prétendue école des mœurs, où l’amour propre ne vient reconnoître que les torts d’autrui, & où les vérités le plus lumineusement présentées n’ont que le stérile mérite de délasser un moment le désœuvrement & la frivolité, sans arriver jamais à corriger le vices, ni à réprimer la manie des faux airs dans tous les genres & le ridicule de tous les rangs.
Il parle toujours assez froidement des Poëtes de Rome, & reconnoît que c’est aux Grecs que les Muses ont accordé le Génie & l’Harmonie, Graiis ingenium, Graiis dedit ore rotunde Musa loqui.
Passons à la pièce qu’on reconnaît unanimement pour son chef-d’œuvre, je veux dire, le Misanthrope.
Le Révérend Père Caffaro assure dans cette Lettre, qu’il a été sensiblement affligé du scandale qu’à causé la Lettre du Théologien ; il la désavoue absolument, il reconnaît Monseigneur de Paris pour son Juge né, et d’institution divine en matière de Doctrine.
les soldats reconnurent dans l’Orient Maxime Licinien pour Empereur. […] Mais qui est-ce parmi les connaisseurs qui n’ait reconnu, que les Tragédies des Anciens n’avaient point d’autre but que d’exciter des sentiments de terreur, ou de compassion, et qu’on a changé le vrai caractère de la Tragédie, en y faisant entrer l’Amour ? […] On ne peut douter que ce Poète Comique ne soit très répréhensible ; mais aussi faut-il reconnaître qu’il y a quelquefois plus d’obscénités dans telle Comédie de Dancourt et de le Grand, qu’il n’y en a dans les dix-neuf Comédies de Plaute ? […] Les Philosophes Païens ont reconnu cette différence entre le Théâtre public et la récitation de quelques Vers accompagnée de musique. […] Revenue de ce refroidissement, elle reconnut la source du mal, et s’en accusa devant Dieu comme d’une très grande faute.