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244. (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156

Vos Pasteurs diront qu’ils ne reconnaissent pas l’Eglise Romaine pour leur juge ; mais ils souffriront apparemment que je la regarde comme le mien. […] Boileau, en négociateur, aurait apporté Phèdre au grand Arnauld qui restait intraitable ; il reconnut que la tragédie était « innocente » et accepta de revoir Racine.

245. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

La vanité des mots l’emporte sur la vérité des choses, la scène, cette prétendue école des mœurs, où l’amour propre ne vient reconnoître que les torts d’autrui, & où les vérités le plus lumineusement présentées n’ont que le stérile mérite de délasser un moment le désœuvrement & la frivolité, sans arriver jamais à corriger le vices, ni à réprimer la manie des faux airs dans tous les genres & le ridicule de tous les rangs.

246. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Il parle toujours assez froidement des Poëtes de Rome, & reconnoît que c’est aux Grecs que les Muses ont accordé le Génie & l’Harmonie, Graiis ingenium, Graiis dedit ore rotunde Musa loqui.

247. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75

Passons à la pièce qu’on reconnaît unanimement pour son chef-d’œuvre, je veux dire, le Misanthrope.

248. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112

Le Révérend Père Caffaro assure dans cette Lettre, qu’il a été sensiblement affligé du scandale qu’à causé la Lettre du Théologien ; il la désavoue absolument, il reconnaît Monseigneur de Paris pour son Juge né, et d’institution divine en matière de Doctrine.

249. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

les soldats reconnurent dans l’Orient Maxime Licinien pour Empereur. […] Mais qui est-ce parmi les connaisseurs qui n’ait reconnu, que les Tragédies des Anciens n’avaient point d’autre but que d’exciter des sentiments de terreur, ou de compassion, et qu’on a changé le vrai caractère de la Tragédie, en y faisant entrer l’Amour ? […] On ne peut douter que ce Poète Comique ne soit très répréhensible ; mais aussi faut-il reconnaître qu’il y a quelquefois plus d’obscénités dans telle Comédie de Dancourt et de le Grand, qu’il n’y en a dans les dix-neuf Comédies de Plaute ? […] Les Philosophes Païens ont reconnu cette différence entre le Théâtre public et la récitation de quelques Vers accompagnée de musique. […] Revenue de ce refroidissement, elle reconnut la source du mal, et s’en accusa devant Dieu comme d’une très grande faute.

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