Ils ont souffert avec patience qu’on ait répondu à M. […] Car de répondre comme un écho qui répète les mots qu’on lui dit, que c’est l’auteur des Hérésies imaginaires qui en est un, cela pourrait passer à la Chine où l’on ne connaît ni l’un ni l’autre. […] On en donna avis à la mère Angélique : et comme on lui demanda si l’on ne leur ferait point quelque réception extraordinaire à cause de M. de Bagnols ; elle répondit qu’on ne devait rien ajouter pour cela à la manière dont on avait accoutumé de recevoir les religieux, et que M. de Bagnols ne voulait point qu’en sa considération on changeât, même dans les moindres choses, les pratiques du monastère. […] Voudriez-vous répondre comme cela pour tous vos confrères, et n’auriez-vous point assez de votre iniquité à porter ?
De répondre aux Misomimes ; de prévenir les Objections ; de donner un Précis de l’Histoire des Théâtres : trois objets qu’embrassera la Note [A].
Et saint Basile dit encore sur le même sujet : « C’est pour notre avantage, et pour notre utilité, que nous faisons avec solennité la mémoire des Martyrs ; car ils n’ont pas besoin de nos louanges, qui ne répondent jamais à leur mérite ; et ils ont une entière félicite, et une parfaite gloire en Dieu, dont ils jouissent ; mais c’est nous, qui avons besoin de nous représenter la conduite qu’ils ont tenue, pour parvenir à l’état bienheureux qu’ils possèdent ; afin de nous rendre dignes, par l’imitation fidèle de leur vie, de participer un jour à leur bonheur. » In serm. de Gordio mar. […] Le Pape Nicolas premier répondant aux Bulgares, marque distinctement les exercices, auxquels doivent s’occuper les fidèles en ces saints jours, dont nous parlons.
On répondra, peut-être, que l’amour dans les Tragédies, qui est presque toujours malheureux, pourra donc être admis au Théâtre, pour fournir à la correction des mœurs, et qu’ainsi il n’y aura que l’amour de la Comédie à réformer. Je ne répondrai pas à cette objection pour le présent ; parce que, m’étant proposé dans ma seconde partie d’examiner en détail les Tragédies, surtout par rapport à l’amour, c’est là que je me réserve à prouver que cette passion n’est pas plus excusable dans les Tragédies que dans les Comédies.
Je vous réponds d’abord que c’est pointiller sur le Spectacle avec autant de raffinement qu’on épilogueroit un Sermon. […] Que répondre à cela ? […] Qui vous a répondu qu’ils n’en donneroient pas les preuves les moins suspectes, si on vouloit prendre la peine d’y faire attention ? […] Qu’auriez-vous à répondre ? […] La vérité, me répondrez-vous, fait des ennemis.
Je leur demande s’il est permis aux Chrétiens d’assister aux spectacles ; ils sont persuadés que vous y avez renoncé ; ils répondront en nous citant les premiers écrits de nos Docteurs à leurs Césars. […] Non, répond ce Docteur, ils n’y sont pas expressément nommés ; mais toute l’Ecriture ne tend-elle pas à les défendre ? […] Véritablement, il n’est pas nouveau ; depuis que le théâtre est établi, on eut toujours grand soin de nous le dire ; & depuis qu’on le dit, on a répondu, je le réponds encore, que si le théâtre purge les passions, forme les mœurs, c’est dans la spéculation, non pas certainement dans la pratique ; c’est dans les écrits de ceux qui nous en ont donné les regles, non pas dans les ouvrages de ceux qui les ont prétendu suivre. […] Mais c’est assez raisonner ; le monde ne se rend guere à de pareils raisonnements ; sans rien répondre, il se retranche sur son expérience.