(Il est question ici principalement de la jeunesse).
Selon le titre d'une autre édition publiée la même année « chez tous les marchands de nouveautés », il a écrit son opuscule pour répondre à un concours de l'Académie de Lyon : De l'Influence des théâtres et particulièrement des théâtres secondaires sur les moeurs du peuple, prix proposé sur cette question par l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, par M.
Vous nous soutenez toujours qu’il n’y a point de mal ; mais qui, de vous ou des successeurs des Apôtres que vous devez écouter comme Jésus-Christ, et que vous ne pouvez mépriser sans le mépriser lui-même, jugera cette question.
Nous parlerons ailleurs plus amplement de l’un & de l’autre, il suffit icy de resoudre une question assez ordinaire, mais aussi assez curieuse. […] Car il ne s’agit point d’élevation ny de regularité dans les Vers du Balet, il n’est question que de propreté dans le tour, que d’une justesse dans la pensée, qui frape l’esprit sans effort, & qui donne du plaisir sans peine.
Dès qu’elle était censée morte, le saint Pierre lui fermait les yeux ; à l’instant les musiciens exécutaient un motet en son honneur ; des Juifs entraient de tous côtés sur le théâtre pour enlever le corps de la sainte vierge : les apôtres s’y opposaient, un combat décidait la question ; les apôtres, étant les plus forts, enlevaient le tombeau dans lequel était la sainte vierge. […] (Il y avait un tuyau par lequel il entendait les questions de l’exorciseur, et il répondait oui, en frappant la voûte avec un bâton.)
Il débuta dans le monde par une véritable comédie, il soutint dans l’Université de Verone une thése publique dont le fond & le style sont d’un jeune homme, & d’un poëte comique ; elle rouloit toute sur l’amour ; & dans cent conclusions contenoit autant de questions, & de décisions galantes ; tels que sont les Arrêts d’amour, ridiculement honorés d’un sçavant Commentaire par le Docteur Contius.