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296. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Un talent n’exclut pas plus la probité du cœur de celui qui l’exerce, s’il est honnête homme, qu’il n’y porte la Vertu, s’il est un homme corrompu : prétendre qu’il influe, en bien ou en mal, sur les mœurs de quelqu’un, c’est une absurdité ridicule et vous allez le voir ; il faut avant vous laisser tout dire : « Qu’est-ce que la profession du Comédien ? […] De la Mothe le Vayer en ait conçue sur quelques pensées raisonnables recueillies de ce prétendu Sage, on ne peut voir qu’un insolent, un ridicule et un orgueilleux dans la manière dont il se conduisit avec Alexandrefq. […] Ce désintéressement prétendu n’a trompé personne.

297. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180

En condamnant l’un, on ne prétend pas approuver l’autre.

298. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

Mais il ne prend pas garde qu’il augmente sa gloire en même temps qu’il croit la diminuer, puisqu’il avoue qu’il est bon comédien, et que cette qualité n’est pas suffisante pour prouver, comme il le prétend, qu’il est méchant auteur.

299. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

J’ai déja déclaré plus d’une fois que que je ne prétendais point examiner les Tragédies dans tous les points qui pourraient mériter d’être critiqués, mais seulement par rapport à la passion d’amour, et à tout ce qui intéresse les mœurs.

300. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200

Prétendre que son concours soit utile ou indifférent dans cette circonstance, c’est prétendre qu’il est salutaire ou indifférent pour les maladies du corps de livrer les malades à toute la malignité du plus actif poison.

301. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71

On lui fait grace en faveur des talens, car elle ne prétend point la pome de la beauté, encore moins sa mere, actrice vieille & usée, qui jamais n’y eut droit ; toutes deux se disent mariées, mais leurs maris ne paroissent pas, elles en sont séparées. […] Il est pantomime, il fait bien les lazzis, sans doute que le grand Molé, le grand le Kain, le grand Grandval & les grands de la comédie françoise qui prétendent bien valoir tous les Cardins Italiens auront aussi leur médaille, en récompense de leurs talens supérieurs, le goût & l’équité de cette Princesse en répondent.

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