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265. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105

Il prétendent élire un Roi, être eux-mêmes éligibles, lui rendent les plus grands honneurs, & lui ôtent toute l’autorité. […] On prétend que cette fête a coûté plus de cent mille livres au Milord : il y avoit des habits qui coûtoient plus de deux mille livres.

266. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Les épigrammes coururent, les comparaisons injurieuses avec son prétendu molinosisme, fournirent des pointes, &c. […] Les libertins, les Comédiens même parlent comme nous ; jamais ils n’ont avancé que l’obscénité & l’impiété fussent permises, ils ont toûjours prétendu que leurs pieces en étoient exemptes.

267. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

Loin de prétendre les règler, il faudrait au contraire que l’Autorité dissipât entièrement ces pestes publiques, qui ne portent que trop souvent le trouble & le desordre dans les Villes où ils séjournent. […] Acteurs : Messieurs, Carlin, arlequin, a su se créer un Jeu particulier, qui fait dédaigner tous ceux qui prétendent à le remplacer.

268. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

Au contraire fût-elle la plus régulière, comme celles de l'Abbé d'Aubignac, qui prétendait avoir exactement suivi la poétique d'Aristote, si le cœur demeure tranquille, elle ne fera qu'ennuyer méthodiquement. […] Non, je ne prétends pas que le théâtre soit la seule folie, quoique une des plus grandes et qui en produit le plus grand nombre ; mais cet esprit de futilité si répandu lui doit tous ses progrès.

269. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153

Ses deux successeurs Charles X & Charles XII plus guerriers que savans s’embarrassèrent peu d’Apollon & des Muses ; ce climat est peu fait pour elles, les eaux de l’hypocrene y seroient glacées neuf ou dix mois de l’année, il n’y est resté qu’à Stocholm, encore même Thalie y est-elle fort mal servie, il est vrai qu’elle favorise les passions, & que les passions sont de tous les climats : un édifice même gothique bâti sur le fondement du vice peut prétendre à l’immortalité. […] Ces Visigots avoient la barbarie de confondre tout sous le nom de grammaire, & disoit grossièrement que la Reine alloit au Collège, que la Suède étoit gouvernée par des Grammairiens, qu’on ne pouvoit l’aborder qu’à travers une armée de pédans, ni obtenir d’elle un moment d’audience ; on prétend même que Moliere la joua dans les Femmes savantes, & il est vrai qu’il y joua l’Abbé Menage, l’un des protégés & des plus zélés panégyristes de Christine, mais pourtant d’une manière couverte ; elle eut pu se plaindre à la Cour & lui faire des affaires ; ce qui choquoit le plus les Suédois, c’est que les finances qui sont médiocres en Suède, se dissipoient en pensions & en présens pour des étrangers auxquels les Sujets n’avoient point de part, & il est vrai que le trésor se trouvoit épuisé lorsqu’elle quitta le Royaume pour courir après les Savans ; il n’y avoit point de quoi payer la pension qu’elle se réserva, & qu’on croyoit fort mal employée pour eux. […] d’Avrigni prétend qu’alle doit sa conversion aux Jésuites, il l’avance sur le témoignage de Baile qui dit en effet que le P.

270. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87

Il prétend qu’on a mal traduit, qu’on a altéré, ajouté, retranché, que ce n’est plus l’ouvrage de Montagne, il en promet une édition si elle & de plusieurs autres ouvrages du même auteur, qu’il a trouvé dans quelqu’autre vieux coffre. […] Ils sortirent sort irrités d’un affront prétendu, qu’un homme de condition ne s’attire pas. […] (L’Académie) plus forte par le nombre & vantée en tous lieux, les corrupteur, du goût en paroissent les Dieux, eux seuls peuvent prétendre au rare privilege d’aller au Louvre en corps commenter l’alphabet, grammairiens jurés immortels par brevet.

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