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64. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — VIII. Les intrigues sont la vraie fin de la comédie. » pp. 15-17

du péché, qui porte au péché.

65. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Seconde Lettre. De madame Des Tianges, À sa Sœur. » pp. 21-24

ô ma sœur, ma fille ; fille chérie que je porte dans mon sein… Mais que veulent dire ces terreurs paniques ?

66. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « VI. Ce que c’est que les mariages du théâtre.  » pp. 25-27

Ces doux et invincibles penchants de l’inclination, ainsi qu’on les représente, c’est ce qu’on veut faire sentir et ce qu’on veut rendre aimable ; c’est-à-dire, qu’on veut rendre aimable une servitude qui est l’effet du péché, qui porte au péché ; et on flatte une passion qu’on ne peut mettre sous le joug que par des combats, qui font gémir les fidèles, même au milieu des remèdes.

67. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VII. Les spectacles favorisent les suicides. » pp. 90-92

S’il se trouve parmi les spectateurs un malheureux réduit au désespoir, ou qui, au premier jour, se trouvera dans cette affreuse situation, n’est-il pas à craindre que l’exemple de tant de héros, qu’il a vus se délivrer de la vie, ne se retrace dans son imagination, et ne le porte à cette fatale extrémitéan », suivant cette maxime que Voltaire met dans la bouche de Mérope : « Quand on a tout perdu, quand on n’a plus d’espoir, La vie est un opprobre et la mort un devoir. » an.

68. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre IV. Les spectacles inspirent l’amour profane. » pp. 32-50

Ces doux et invincibles penchants de l’inclination, ainsi qu’on les représente, c’est ce qu’on veut faire sentir et ce qu’on veut rendre aimable : c’est-à-dire, qu’on veut rendre aimable une servitude, qui est l’effet du péché, qui porte au péché ; et on flatte une passion qu’on ne peut mettre sous le joug que par des combats qui font gémir les fidèles, même au milieu des remèdes. […] « Convenons, si l’on veut, que le spectacle ne produit pas ces pernicieux effets tout à coup, mais il les prépare ; il ne porte pas sur-le-champ des défaites et des chutes, mais il met dans le cœur la disposition secrète qui en sera un jour la trop funeste cause. […] Il est bien vrai que les temples ne sont pas pour la plupart des chrétiens le tabernacle de Dieu avec les hommes, la maison du salut et la porte du ciel ; mais la profanation que les gens du monde font des lieux saints ne justifie pas les spectacles.

69. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74

Sur quoi Bouche (Hist. de Provence) prétend que les Mayes de Provence en sont des restes, ainsi que le Mai qu’on va planter devant la porte des Seigneurs, ce qui peut être vrai en quelques endroits, mais en général n’est pas vraisemblable, puisque la loi d’Arcadius, qui les réforme, est du 25 avril. […] Il faut donc en ouvrir les portes à la jeunesse, aux Religieux, au Clergé. […] Quelle raison frappante pour fermer les portes au poison le plus dangereux de la population !

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