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64. (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -

Autrefois ceux qui faisaient profession de piété témoignaient, par leurs discours et leur conduite, l’horreur qu’ils avaient pour les spectacles ; et ceux qui se les permettaient reconnaissaient du moins qu’ils ne suivaient pas en cela les règles de la religion.

65. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXXIII.  » p. 493

La véritable piété ne peut subsister sans une crainte salutaire, que l'âme conçoit à la vue des dangers dont elle est environnée.

66. (1675) Traité de la comédie « XXXIII.  » pp. 328-329

L'âme ne saurait conserver une véritable piété sans le secours d'une crainte salutaire, qu'elle conçoit à la vue des dangers dont elle est environnée.

67. (1664) Traité contre les danses et les comédies « TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre » pp. -

Qu’on ne peut danser sans péché les jours qui sont particulièrement destinés à l’exercice de la piété Chrétienne. p. 41.

68. (1823) Instruction sur les spectacles « Table des chapitres. » pp. 187-188

Les spectacles éteignent le goût de la piété. 131 Chap. 

69. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE I. Préjugés légitimes contre le Théatre. » pp. 4-29

La comédie renaissant au quatorzième & quinzième siècle, à l’ombre de la dévotion & des mystères, se sentit bien-tôt de la nature du théatre, & ne tarda pas à allarmer la piété même grossière, qui trompée par les apparences, avoit cru devoir l’autoriser. […] Porée Jésuite, recommandables par leur piété, qui ont pû prendre le change & avoir quelque indulgence pour le théatre. […] Il ne s’y rassemble que des libertins, des coquettes, des gens oisifs, sans mœurs, sans piété. […] Il ajoûte : Les spectacles, dont nous avons tant de peine à vous faire comprendre le danger par les règles de la foi, furent interdits comme des crimes par les loix de l’État, & les Comédiens, que le monde du plus haut rang ne rougit pas d’honorer de sa familiarité, & auxquels des parens Chrétiens osent même confier le soin d’instruire leurs enfans dans tous les arts propres à plaire (danse, musique), déclarés infames & bannis du royaume comme des corrupteurs des mœurs & de la piété. […] Cette objection a plus de malignité que de force, elle ne tend qu’à mettre aux prises la piété & l’autorité, l’Église & le sceptre, & à fermer la bouche aux Ministres par la crainte & le respect : artifice ordinaire au vice, comme à l’erreur, qui ont intérêt de s’étayer par la division des deux puissances.

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