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233. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41

L’Auteur des Essais de Morale se plaint d’abord de la corruption de son siècle, qui est venue jusqu’à l’excès de vouloir allier la piété Chrétienne avec l’esprit du monde, par l’entreprise de vouloir justifier la Comédie.

234. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

Du côté du cœur & des bonnes mœurs, c’est encore pis ; il detruit la pudeur, la religion, la sincérité, la charité, l’humilité, la douceur, le goût de Dieu, la pensée des choses saintes, l’amour de la pauvreté, de la pénitence, la lecture des bons livres, les pratiques de piété, des Sacremens, l’étude, la parole divine, en un mot tout l’Evangile. […] La Danse, le Poëte, le Mercure, qui le rapportent avec éloge, écoutent-ils ici les loix de la décence & les regles de la piété ?

235. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139

Il se moque très-mal-à-propos d’une pratique louable, observée en bien des endroits, de bénir le lit nuptial le jour des noces, & du conseil donné quelquefois aux nouveaux mariés qui ont de la piété, de passer les trois premieres nuits dans la continence. […] Les paroles de son prétendu sermon, qu’assurément cet Ecrivain n’a pas vu, ne sont point du tout de son style, plein de noblesse dans ses réponses, plein d’onction dans ses ouvrages de piété ; c’est le style de Poisson, principal Acteur de la Colonie.

236. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206

On pourra nier cette conséquence et dire qu’il y avait un milieu entre s’acquitter de tous les devoirs que la religion et les autres vertus prescrivent, et s’abandonner aux désordres de la dernière école, se vautrer dans la fange du vice ; qu’il était possible de garder la pureté de son âme, de rester attaché de cœur aux principes, à la sagesse, à la piété, aux mœurs ; qu’il suffisait, pour éviter la persécution, de s’abstenir des vertus pratiques, en s’isolant des deux partis, en fuyant également les disciples des écoles qui étaient aux prises, et leurs errements, ou leurs exercices et habitudes, etc.

237. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

Cette Abbaye fut si célebre par la piété qui y régnoit, que le fils du Roi d’Aragon vint si faire Moine.

238. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

La Comédie est entièrement opposée à l’esprit du Christianisme, et détruit les maximes fondamentales de la piété.

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