Il y a eu des Philosophes qui se sont contentés pour tout plaisir d’être dans la tranquillité et dans le repos, et vous n’êtes point satisfait si vous n’avez des Théâtres, des Comédies ; si vous ne voyez la poussière du Cirque, et la place des Combattants. […] C’est donc le propre de l’homme sage et vertueux de s’en servir quelquefois : Aussi voyons-nous que le Philosophe applique aux jeux la vertu d’Eutrapélie,Ponit virtutem Eutrapeliæ circa ludos quam nos possumus dicere jucunditatem.
Néanmoins, malgré l’ancienneté de leur origine et de leur existence, tous ces malheurs sont portés très-exactement sur le compte des philosophes.
L es Protestans ont beaucoup crié contre l’extérieur du culte de Dieu, les Philosophes contre la magnificence des grands, la vertu contre la pompe des spectacles.
Cet homme s’avisa d’être philosophe.
Dans ces deux ouvrages, écrits avec autant d’érudition & d’élégance, que de sagesse & de solidité, il prouve par une foule d’autorités des Pères, des Théologiens, des Jurisconsultes, des Philosophes, par la raison & l’expérience, qu’il n’est pas permis d’aller à la comédie, & de rien donner aux Comédiens.
le même Philosophe dit que des satisfactions criminelles ne sont point proprement des plaisirs ; et qu’elles ne sauraient être agréables qu’à un homme qui n’a pas le goût sain : ainsi que certains aliments nuisibles qui ne contentent qu’un estomac déréglé.