Jugez-en par ce que l’Eglise pense des Acteurs. […] » Que cette façon de penser est admirable dans une jeune Princesse à peine âgée pour lors de dix-huit ans ! Ces façons de penser lui étaient familières sur toutes sortes de sujets et en toutes sortes de circonstances.
On ne peut, Monsieur, être plus sensible que je le suis, à la bonté que vous avez eue de penser à moi. […] de Rochefort, qui, par sa façon de penser, honnête & vertueuse, lui parut être fait pour les entendre.
C’est ce qu’ont pensé tous ses Commentateurs, qui ne pensent que d’après lui. […] Je ne pense pas que la plus rafinée mysticité porte jamais la comédie à ce degré de perfection. […] Albert le Grand pense de même, qu’on peut tolérer les spectacles utiles, les amusemens innocens : Puto quòd toleranda sint. […] Qu’eût-il pensé de l’opéra, où, selon l’expression de Voltaire, un art magique de cent plaisirs fait un plaisir unique, où la symphonie la plus harmonieuse, où les voix les plus mélodieuses, & selon Boileau les plus luxurieuses, chantent avec le plus grand art les airs les plus voluptueux & les plus tendres, où les Actrices les plus belles, les plus exercées, les plus complaisantes, expriment de la maniere la plus passionnée tout ce que l’amour a de plus séduisant & de plus vif ? […] n’est-on pas duppe de sa passion, si on le pense ?
« Au reste, mes frères, tout ce qui est véritable : tout ce qui est juste, tout ce qui est saint, (selon le grec) u , tout ce qui est chaste, tout ce qui est pur) tout ce qui est aimable, tout ce qui est édifiant : s’il y a quelque vertu parmi les hommes, et quelque chose digne de louange dans la discipline ; c’est ce que vous devez penser » : tout ce qui vous empêche d’y penser, et qui vous inspire des pensées contraires, ne doit point vous plaire, et doit vous être suspect.
Que penser des faiseurs d’opéra ? […] Non : ils ne prétendent pas faire une école de vertu, & ne pensent qu’à plaire. […] Qu’en pensera-t-on à la mort, où l’on juge sainement ? […] Il dit assez durement, mais avec trop de vérité : Je pense que la licence du théatre est la perte très-certaine des bonnes mœurs parmi les Chrétiens. […] Caffaro, Théatin, qui ait pensé autrement ; encore s’est-il rétracté, & a-t-il avoué que n’ayant jamais été à la comédie, il ne la connoissoit point (il étoit Napolitain).
« Juste ou faux, mal ou bien, je pense à découvert. […] « Il suffit qu’on soit homme, & qu’on soit malheureux. » Voilà ma façon de penser ; elle ne sera pas du goût de tout le monde ; on pourra soupçonner trop d’orgueil dans l’aveu que j’en fais, mais je répondrai que je ne la détaille pas pour en être loué : tant d’autres ont pris ce tour, que j’aurais mauvaise grace de m’enservir ; ce n’est point là mon caractère : non, Messieurs, & vous pouvez m’en croire.