/ 478
34. (1749) Maximes pour se conduire chrestiennement « Des Plaisirs, et en particulier des Spectacles. » pp. 233-248

Jugez-en par ce que l’Eglise pense des Acteurs. […]  » Que cette façon de penser est admirable dans une jeune Princesse à peine âgée pour lors de dix-huit ans ! Ces façons de penser lui étaient familières sur toutes sortes de sujets et en toutes sortes de circonstances.

35. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  AVERTISSEMENT. DU LIBRAIRE. » pp. -

On ne peut, Monsieur, être plus sensible que je le suis, à la bonté que vous avez eue de penser à moi. […] de Rochefort, qui, par sa façon de penser, honnête & vertueuse, lui parut être fait pour les entendre.

36. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VIII. Sentiment de S. Thomas. » pp. 178-198

C’est ce qu’ont pensé tous ses Commentateurs, qui ne pensent que d’après lui. […] Je ne pense pas que la plus rafinée mysticité porte jamais la comédie à ce degré de perfection. […] Albert le Grand pense de même, qu’on peut tolérer les spectacles utiles, les amusemens innocens : Puto quòd toleranda sint. […] Qu’eût-il pensé de l’opéra, où, selon l’expression de Voltaire, un art magique de cent plaisirs fait un plaisir unique, où la symphonie la plus harmonieuse, où les voix les plus mélodieuses, & selon Boileau les plus luxurieuses, chantent avec le plus grand art les airs les plus voluptueux & les plus tendres, où les Actrices les plus belles, les plus exercées, les plus complaisantes, expriment de la maniere la plus passionnée tout ce que l’amour a de plus séduisant & de plus vif ? […] n’est-on pas duppe de sa passion, si on le pense ?

37. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XX. Silence de l’Ecriture sur les spectacles : il n’y en avait point parmi les Juifs : comment ils sont condamnés dans les saintes Ecritures : passages de saint Jean et de saint Paul. » pp. 72-75

« Au reste, mes frères, tout ce qui est véritable : tout ce qui est juste, tout ce qui est saint, (selon le grec) u , tout ce qui est chaste, tout ce qui est pur) tout ce qui est aimable, tout ce qui est édifiant : s’il y a quelque vertu parmi les hommes, et quelque chose digne de louange dans la discipline ; c’est ce que vous devez penser » : tout ce qui vous empêche d’y penser, et qui vous inspire des pensées contraires, ne doit point vous plaire, et doit vous être suspect.

38. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

Que penser des faiseurs d’opéra ? […] Non : ils ne prétendent pas faire une école de vertu, & ne pensent qu’à plaire. […] Qu’en pensera-t-on à la mort, où l’on juge sainement ? […] Il dit assez durement, mais avec trop de vérité : Je pense que la licence du théatre est la perte très-certaine des bonnes mœurs parmi les Chrétiens. […] Caffaro, Théatin, qui ait pensé autrement ; encore s’est-il rétracté, & a-t-il avoué que n’ayant jamais été à la comédie, il ne la connoissoit point (il étoit Napolitain).

39. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -

« Juste ou faux, mal ou bien, je pense à découvert. […] « Il suffit qu’on soit homme, & qu’on soit malheureux. » Voilà ma façon de penser ; elle ne sera pas du goût de tout le monde ; on pourra soupçonner trop d’orgueil dans l’aveu que j’en fais, mais je répondrai que je ne la détaille pas pour en être loué : tant d’autres ont pris ce tour, que j’aurais mauvaise grace de m’enservir ; ce n’est point là mon caractère : non, Messieurs, & vous pouvez m’en croire.

/ 478