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360. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XI. Si on a raison d’alléguer les lois en faveur de la comédie. » pp. 46-48

 ; on les passe à la sainte table comme des pécheurs publics : on les exclut des ordres sacrés comme des personnes infâmes : par une suite infaillible la sépulture ecclésiastique leur est déniée.

361. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186

D’ailleurs la conduite d’un comédien est bien plus opposée au salut, toutes choses égales, que celle d’un auteur dramatique : ses jours se passent dans la dissipation, dans l’oubli du christianisme, et parmi les objets de séduction qui se succèdent les uns aux autres.

362. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PREFACE CONTENANT L’HISTOIRE DU DIX-SEPTIEME SIECLE, SUR LA COMÉDIE. » pp. -

Cependant après plus de vingt années de silence, un Particulier a entrepris de justifier la Comédie par une Lettre qu’on a voulu faire passer pour une Réponse faite au sieur Boursault, Auteur d’un Volume de Pièces de Théâtre, qui feint d’avoir consulté un Théologien illustre par sa qualité et par son mérite, pour savoir si la Comédie peut être permise, ou si elle doit être absolument défendue.

363. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XVII. On y risque tout par une seule assistance. » pp. 40-44

Un grand cri se fait entendre & frappe ses oreilles ; la curiosité l’emporte ; il ne veut que voir ce qui se passe ; il se persuade que, quoi que puisse être, il s’en détournera & le méprisera : Ibid.

364. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16

Car enfin, Mes Pères, est-il possible que vous n’ayez pas vu le tort que vous faites à la jeunesse à qui vous devez une éducation Chrétienne, en leur inspirant de si bonne heure et dans un âge qui est susceptible de tout, la passion pour la danse qu’on ne peut douter, pour peu que l’on sache ce qui se passe dans le monde, qui ne leur puisse être un jour une grande occasion de commettre beaucoup de péchés.

365. (1541) Affaire du Parlement de Paris « Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) » pp. 167-166

Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) Vues par la cour les lettres patentes du Roi données à Eschouench le XVIIIe jour du mois de décembre dernier passé, à icelle cour adressantesci, par lesquelles et pour les causes y contenues, il déclare, veut et lui plaît que Charles Le Royer et ses consorts, maîtres et entrepreneurs du Jeu et mystère de l’Ancien Testament, puissent et leur loistcj, suivant autres ses lettres de permission auparavant à eux données et octroyées, faire jouer et représenter en l’année prochaine ledit Jeu et mystère dudit Ancien Testament, bien et dûment ainsi qu’il est requis pour le regard du bien qui peut advenir de la représentation dudit mystère, sans y commettre aucunes fraudes, fautes ni abus, soit pour interposer aucunes choses profanes et lascives en ladite représentation, ni faire aucunes exactions indues en y employant le temps requis et raisonnable, à quoi serait par ladite cour pourvu ainsi qu’il appartiendraitck.

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