on n'oublie pas qu'un grave Religieux distribuait, faisait apprendre, exerçait des rôles comiques, donnait le ton, dirigeait le geste, animait le coup d'œil, enseignait à représenter sur la scène, à faire avec grâce une déclamation à sa maîtresse, à rendre le personnage de Soubrette, d'Arlequin. […] Aurait-il eu le même dessein qu'on attribuait à Richelieu, d'amuser la nation pour l'asservir, et de l'amuser par des frivolités pour lui faire oublier le joug du despotisme ? […] Il a affronté la poussière des bibliothèques, pour déterrer de vieux bouquins, Allemands, Polonais, Espagnols, dont personne ne soupçonnait l'existence, et il oublie les Auteurs les plus agréables, qui sont entre les mains de tout le monde, qu'on sait par cœur, dont on débite sur cent théâtres les pernicieux principes, parés de toutes les grâces de la poésie, de la déclamation, de la décoration, de la danse, de la musique.
Ses Poètes sont les seuls qui se ressouviennent encore de ces Vers du Satirique Français, & qui ont besoin sut-tout de ne les jamais oublier : Jamais de la Nature il ne faut s’écarter.
Ils ont fait jusqu’à présent comme ces jeunes Personnes dont le cœur est fragile ; après avoir fait un faux pas, elles jurent que le pied ne leur glissera plus ; mais cédant doucement à la tentation, elles oublient bientôt leurs sermens.
J’oubliais de vous dire, qu’il est décidé que monsieur D’Alzan accompagnera monsieur de Longepierre, qui va vous rejoindre.
Je me rappelle au surplus que le Public n’aura pas oublié que, dans mon Histoire du Théâtre Italien imprimée l’an 1727, je fis les plus grands efforts pour défendre ma Profession : Je rapportais alors les décisions de S.
A leur âge, ils ne sont pas en état de suivre l’intrigue d’une Pièce, ni de faire des réflexions sur l’instruction qu’on peut tiret des défauts d’un caractère : ils n’ont des oreilles que pour entendre ce que l’on dit ; et ce qu’ils auront entendu, ils le répéteront sans cesse, et ne l’oublieront jamais.