Les Stances tenaient à-peu-près la place des Chœurs : mais Corneille, à chaque pas fesait des découvertes : bientôt il n’y eut plus de Stances ; la Scène fut occupée par le combat des passions nobles ; les intrigues, les caractères, tout eut de la vraisemblance ; les unités reparurent, & le Poème Dramatique eut de l’action, des mouvemens, des situations, des coups-de-Théâtre : les évènemens furent fondés, les intérêts ménagés, & les Scènes dialoguées. […] Ainsi la terreur & la pitié que la peinture des évènemens Tragiques excitent dans notre âme, nous occupent plus que le rire & le mépris que les incidens des Comédies produisent en nous.
C’est lui qui décourage le Philosophe, trop sérieusement occupé pour s’abaisser dans ses démonstrations, à la recherche d’un stile de ruelle.
Ceux qui soutiennent qu’un Drame n’est fait que pour occuper la Scène, nous montrent eux-mêmes qu’il doit pourtant paraître ailleurs qu’au Théâtre, puisqu’ils le font imprimer.
On trouvera peut-être que je décide trop hardiment une question qui occupe & qui divise depuis tant de siècles la plus-part des Savans, & tous les Musiciens.
Nous sommes privés de l’avantage dont ils jouissaient ; nos Drames lyriques nous en font assez appercevoir, malgré les éfforts du savant Compositeur : car enfin il module des paroles, il èxprime les passions de Personnages qui ne lui sont point si familiers qu’à l’Auteur qui s’en occupa long-tems avant de les mettre sur la Scène.
qu’un mari dameret est un être… S’ils savaient s’occuper !