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92. (1825) Encore des comédiens et du clergé « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. 13-48

Les gouvernements se sont en effet laissé corrompre par les prêtres, en adoptant l’immoralité politique, appelée aussi machiavélisme, comme un principe nécessaire pour gouverner. […] Ils sont démoralisés par principe ; ils se persuadent que tous les crimes du machiavélisme sont des vertus et se croient en droit de les commettre sans remords, toutes les fois qu’ils les croient nécessaires à la gloire de Dieu et à celle de l’Etat. […] Non seulement le fanatisme de tout temps montra une opposition marquée à l’enseignement des sciences, aux progrès de la civilisation ; mais il s’est encore efforcé de proclamer comme un axiome qui aujourd’hui en impose à beaucoup d’honnêtes gens, et qui consiste à dire : Que l’ignorance est le partage nécessaire du peuple… qu’il est dangereux pour l’état et pour la religion de lui accorder une instruction approfondie… et que moins il est éclairé, plus il est aisé de le gouverner. […] Ils sentirent encore qu’il leur était nécessaire de représenter aux hommes la divinité sous un aspect terrible.

93. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

Je pense encore que de pareils rapprochements en politique comme en religion, loin d’être irrespectueux et nuisibles à la religion et à l’Etat, sont au contraire dignes d’approbation et véritablement nécessaires, puisqu’ils tendent à la réforme d’abus intolérables. […] Qu’on juge maintenant de l’asservissement pénible dans lequel gémissent tous les agents subalternes d’un gouvernement trop faible pour accorder aux magistrats cette noble indépendance, si nécessaire pour rendre la justice en matière politique et religieuse, et faire respecter les lois. […] Plusieurs savants écrivains, aussi religieux que profonds, ont démontré d’une manière évidente ce que je viens d’avancer ; et s’il est nécessaire, j’en présenterai un jour l’extrait, accompagné de réflexions. […] Si je réalise le projet que j’ai formé de donner aussi une biographie de Bonaparte, j’aurai soin, sans doute, que les ombres, si nécessaires à la perfection d’un tableau, y soient ménagées de manière qu’elles puissent servir à faire valoir les traits saillants qui méritent le plus grand jour.

94. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335

Il est donc nécessaire que les Poètes s’attachent à le connaître ; ils y parviendront, s’ils étudient avec soin la Nature. […] Plaute & Térence n’ont point souvent cette vivacité de Dialogue si nécessaire dans les Poèmes dramatiques, & sur-tout dans la Comédie, Nos Voisins nous surpassent à ce égard.

95. (1694) Lettre d’un théologien « Lettre d'un théologien » pp. 1-62

, étant donc nécessaire pour la consolation de la vie humaine, on peut destiner à cette même fin certains emplois qui soient permis. […] , qui dit formellement : « Que les Spectacles sont bons et permis s’ils sont accompagnés des précautions et des circonstances nécessaires. » Le Bienheureux Albert le Grand son Maître lui avait appris cette Doctrine : et les paroles que je lis à ce sujet dans saint Antonin Archevêque de Florence, sont trop précises pour ne pas vous les rapporter : « La Profession de Comédien, dit-il, parce qu’elle sert à la récréation de l’homme, qui est nécessaire pour sa vie, n’est pas défendue d’elle-même : de là vient qu’il n’est pas non plus défendu de vivre de cet artHistrionatus Ars, etc. in 3. p. summ. it. 8. cap. 4. seff. 12. scenicus ludus, etc. 2. p. sum. cap. 23. seff. 1. […] Le premier devoir d’un Chrétien, ou plutôt, tout le Chrétien lui-même doit s’appliquer à réprimer ses passions, et non pas s’exposer à les faire naître : et par une fuite nécessaire il n’est rien de plus pernicieux que ce qui est capable de les exciter. […] Il n’est rien de plus juste ni de plus nécessaire que de relâcher un peu l’esprit, fatigué par des affaires sérieuses : sans cela il succomberait au travail, et pour se trop appliquer, il ne pourrait plus rien faire ; « Sumitur ergo relaxatio etc. »Cassianus, coll. 24. c. 21. […] Je n’ay dit que ce que j’ai cru absolument nécessaire pour vous satisfaire sur vos doutes, et pour vous découvrir mon sentiment sur la Comédie, et sur les autres Spectacles de la sorte.

96. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre II. Que les nouveaux Drames sont susceptibles de règles, ainsi que les autres Poèmes. » pp. 121-122

L’étude en est absolument nécessaire.

97. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Douzième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 250-253

Cette visite était nécessaire à mes desseins.

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