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288. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24

Eschyle n’augmenta point le nombre des personnages du chœur, au contraire ; de cinquante qu’on y voyoit souvent, il les réduisit à douze, & cette réduction étoit nécessaire.

289. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398

Si nous les prenons pour du Tragique, c’est parce qu’on nous l’a donné pour tel, que nous sommes accoutumés à nous en tenir à quelque ressemblance ; & qu’enfin, quand il s’agit de plaisir, nous ne croyons pas toujours nécessaire de calculer exactement ce qu’on pourrait nous donner.

290. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [G] » pp. 408-415

Il faut que les Confidens inutiles soient rendus nécessaires, qu’on leur fasse de longs détails de ce qu’ils devraient savoir, & que les catastrophes soient ramenées sur la Scène par des narrations exactes.

291. (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32

Des Acteurs élevés de la sorte seraient bien supérieurs à ceux qui prennent le parti du Théâtre sans avoir rien appris de ce qui est nécessaire pour former un sujet, dont les connaisseurs puissent être satisfaits.

292. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre II. Le métier de comédien est mauvais par lui-même, et rend infâmes ceux qui l’exercent. » pp. 15-28

Cependant on pouvait dès lors se récrier, comme plusieurs le font, sur l’inconséquence de déshonorer des gens qu’on protège, qu’on paie, qu’on pensionne ; ce qui, à vrai dire, ne me paraît pas si étrange ; car il arrive quelquefois que l’Etat encourage et protège des professions déshonorantes, mais devenues comme nécessaires, sans que ceux qui les exercent en doivent être plus considérés pour cela.

293. (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194

Cette pièce réformée porterait le nom du Réformateur jusqu’à ce qu’elle fût elle-même un jour réformée quelques années après sa mort ; il est aisé de voir que les ouvrages excellents ne périraient pas faute de quelques retranchements et de quelques additions nécessaires pour les rendre aussi beaux et plus utiles dans le siècle suivant qu’ils l’étaient dans le siècle précédant ; car il faut toujours faire en sorte que les spectacles se perfectionnent à mesure que la raison humaine se perfectionne, et la meilleure manière d’avancer beaucoup en peu de temps vers la perfection, c’est de se servir de ce qu’il y a de bon dans les ouvrages des morts, en diminuant ou corrigeant ce qu’il y a de défectueux, et en embellissant ce qu’il y a de beau.

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