/ 300
228. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

N'avez-vous pas promis de n'acquiescer jamais à ses maximes, et à ses œuvres ?

229. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Premièrement, il a considéré une maxime qui est très véritable, à savoir que le Vulgaire qui juge d’ordinaire des choses comme un aveugle des couleurs, croit beaucoup plus à l’opinion qu’à la raison ; d’où il conclut que selon les nations différentes, et la diversité des opinions, telle action est blâmée en un pays qui est honorée en un autre ; et qu’il y a bien de l’apparence que le déshonneur qu’on veut attacher à cette douce et charmante vacation est imaginaire et aussi difficile à découvrir, qu’une marque sur le corps des Sorciers, pour les convaincre de maléfice.

230. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173

Cette société ambitieuse et sans cesse agissante a tout osé, car elle a renversé de fond en comble la religion chrétienne pour y substituer une nouvelle religion de son invention, une religion jésuitique, mais infâme, car leurs maximes favorites sont, que la religion ne peut se soutenir et triompher, que par le pouvoir absolu et les richesses, que par la force, la terreur et les supplices, et enfin, que par les crimes les plus odieux, en soutenant que ces crimes deviennent des vertus, lorsqu’étant commis avec une direction d’intention, ils ont pour but l’intérêt de la religion et de la gloire de Dieu.

231. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65

« Y a-t-il rien de plus odieux, de plus choquant, de plus lâche, qu’un honnête homme à la Comédie, faisant le rôle d’un scélérat, et déployant tout son talent pour faire valoir de criminelles maximes, dont lui-même est pénétré d’horreur ?

232. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Il est bien rare que les modernes, ni Auteurs, ni Acteurs, ni amateurs en fassent leur lecture ; mais tout cela est fort inutile, il n’y a gueres de maxime morale dans l’ancien Testament, que l’expérience & le bon sens ne fassent connoître, sans avoir recours à la révélation : par exemple, Plaute dit qu’une courtisanne & une Actrice sont dangereuses, qu’elles ruinent leurs amans. […] A en juger par notre bel esprit, nos drames ont plus d’attraits, souvent des tirades indécentes, impies, scandaleuses, quelquefois la piece entiere, des maximes hardies qui attaquent le Trône & l’Autel ; des termes licentieux, équivoques, qui corrompent les mœurs, mais que la dépravation du siecle applaudit.

233. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

Cette maxime machiavélique est celle des despotes qui veulent gouverner des esclaves. […] C’est cette belle maxime qui faisoit que l’on privoit un homme de sa liberté, et de l’usage de ses facultés intellectuelles, pour prevenir un prétendu délit qu’il auroit pu commettre ; on le punissoit enfin pour n’être pas obligé de le punir25.

/ 300