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262. (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227

Je vous promets qu’on n’y manquera pas.

263. (1674) Le Theâtre François pp. -284

Comme ie suis de ce nombre, ie n’en ay guere manqué toutes les fois que mes affaires m’ont rápellé à Paris des Prouinces Estrangeres où iay presque toûjours vêcu depuis trente ans, & m’estant rencontré l’hyuer dernier à Cologne auec des gens qui décrioient fort la Comedie, i’en ay étudié & la nature & l’vsage auec plus d’application que ie n’auois fait, pour en bien juger moy méme, sans m’arrester aux sentimens de quelques particuliers. […] La Comedie, qui par cette seule raison deuroit auoir autant de partisans zelez qu’il y a de gens en France, ne manque pourtant pas d’ennemis qui la dechirent, & qui arment contre elle & contre ceux qui la font, les Peres & les Conciles. […] LEs plaisirs du Theâtre coulent de deux sources, qui doiuent y contribuer egalement ; & leur vnion est si necessaire, que l’vne ou l’autre venant à manquer, il n’y à proprement plus de Comedie. […] Ainsi dans les Troupes de Paris les places sont comme erigées en charges, qui ne sçauroient manquer ; & à l’Hostel de Bourgogne, quand vn Acteur ou vne Actrice vient à mourir, la Troupe fait vn present de cent pistoles à son plus proche heritier, & luy donne dans la perte qu’il a faite vne consolation plus forte que les meilleurs complimens. […] I’en ay veu en de pareilles rencontres crier au Soufleur trop pront, de se taire, soit pour n’auoir pas besoin de son secours, soit pour faire voir qu’ils sont seurs de leur memoire, quoy qu’elle pust leur manquer.

264. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Il s’agit de la conscience et du salut ; tout ce qu’il y a eu, sur ces sortes de matières, de Juges compétents, et reconnus, ont décidé : n’importe ; des mondains, amateurs d’eux mêmes et idolâtres de leurs plaisirs ; des gens sans étude, sans connaissance, sans attention à leur salut, dont tout le soin est de charmer le temps et de se tenir en garde contre l’ennui qui les surprend, dès que l’amusement leur manque et qu’ils sont hors de la bagatelle ; des libertins dont la passion cherche à se nourrir et à s’allumer, lorsqu’il faudrait tout mettre en œuvre pour l’amortir et l’éteindre : voilà les oracles qui se font écouter ; voilà les docteurs et les maîtres dont les décisions sont sans réplique, et les garants sur qui l’on se repose de sa conscience, de son âme, de son éternité. » Massilion, parlant sur le petit nombre des Elus, s’exprime ainsi : « Vous avez renoncé à la chair dans votre Baptême ; c’est-à-dire, vous vous êtes engagé à ne pas vivre selon les sens, à regarder l’indolence même et la mollesse comme un crime, à ne pas flatter vos désirs corrompus ; mais à les dompter. […] On ne manque pas d’appuyer la négative de toutes les distinctions possibles, et de toutes les conditions capables de rassurer.

265. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

Il ne manque que les écoles de femmes galantes, où des actrices émérites & consommées donneroient aux jeunes filles des leçons de coquetterie. […] Le théatre ne manquera pas de s’en faire honneur.

266. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67

(le Mercure ne manque pas d’avertir des indispositions des actrices, même de celles qui sont gueries dans neuf mois, & du retour consolant de leur santé, comme il instruit des maladies du Roi & de la famille Royale.) […] Arnaud, dans sa préface sur Fayel, tragédie horrible, qu’il vient de donner, avance deux paradoxes, l’un sur le genre terrible qu’il dit être le seul vraiment tragique ; l’autre sur la division des drames en cinq actes, qu’il traite de puerilité : il a fait comme Fontenelle à la tête de ses Eglogues, & la Mothe à la tête de ses Fables, & la plupart des écrivains, qui, pour faire l’éloge de leurs ouvrages, commencent par donner des regles sur le genre qu’ils ont traité : ces regles auxquelles leurs écrits ne peuvent manquer d’être conformes, puisqu’elles ont été formées d’après eux-mêmes, sont toutes prises de leur goût particulier, & du caractère du livre qu’elles justifient.

267. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Il me répondit insolemment : si vous n’avez point d’autre ressource, vous pouvez me servir de valet, ou remplir la place de Jean-Farine qui me manque. […] D’un lévain excellent notre pâte se leve, Puisque, pour enfourner, les voici revenus, Nous ne manquerons pas d’avoir des pains cornus.

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