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291. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 80 Du gouvernement absolu entre les mains d’un grand conquérant. […] Page 167 La loi de tendance du 17 mars 1822, considérée comme n’étant qu’une espèce de jury, uniquement composé de juges inamovibles, dont on connaît les opinions de longue main.

292. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Voici ces vers fameux : « Pour mérite premier, pour vertu singulière, Il excelle à traîner un char dans la carrière, A disputer des prix indignes de ses mains, Et se donner lui-même en spectacle aux Romains. » La comédie peut tout au plus corriger des ridicules, mais jamais guérir des passions. […] Leur esprit républicain et naturellement caustique jetait à pleines mains les sarcasmes sur tout le monde.

293. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200

Il ne faudrait qu’y tenir la main sans relâche. […] La loi ne peut pas vouloir qu’on atteigne de cette manière les fripons d’une classe quelconque, plus qu’elle ne veut qu’on atteigne les fripons d’une ville en faisant passer tous les habitants par la main du bourreau. […] pourquoi n’appliqueraient-ils pas leur zèle à se mettre en mesure de diriger avec prudence et d’une main ferme contre tel individu pervers les traits qu’ils lançent si malheureusement contre le corps auquel il appartient ?

294. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189

Sans doute, comme en ont ceux qui vont de la Messe à la comédie, de l’Office divin à l’opéra, qui d’une main donnent à l’offrande, de l’autre à l’actrice, d’un côté sont Marguillers, Confreres, Pénitens blancs ou noirs, & de l’autre actionnaires du spectacle. […] Il craignit une révolte générale, il fit bâtir quatre nouvelles forteresses, & fortifia Samarie, & à la moindre émotion, on faisoit main basse sur le peuple. […] Caligula, Claude, Néron, Othon, Vitellius regnerent si peu, ou eurent tant d’autres affaires, qu’on ne pensa plus aux Juifs, que pour les exterminer par les mains de Vespasien & de Tite ; & les Juifs dispersés par toute la terre, ont si bien conservé l’horreur pour le théatre, comme opposé à la loi de Moyse, qu’il leur est défendu d’aller à la comédie, & qu’en effet ils n’y vont point.

295. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216

La fille déclara qu’elle ne vouloit pas être Religieuse, mais épouser le Duc N…, & le mariage étant convenable, la famille y donna les mains. […] Les Danseuses de l’Opéra n’ont pas la gloire de faire monter si haut la noblesse de leur extraction, ni la devotion de donner à leur danse cet air de sainteté de la main des Prophêtes. […] Vulcain va en boitant au devant de sa femme, l’aide avec sa main enfumée à descendre de son char, la conduit au milieu de la scene, & lui présente les flêches forgées pour l’Amour, dont elle paroit très-satisfaire.

296. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120

Le nouveau Cesar déploya ses grandes vues ; à force de violence, de surprises, de traités faits & rompus, de paroles données & manquées, il a trouvé le moyen d’envahir la Silesie deux fois, la Saxe, la Boheme, une partie de la Pologne, le commerce de Dantzic ; il a fallu rendre la Saxe & la Boheme, le reste lui a été abandonné ; il s’est fait aider par Czarine Philosophe aussi bien que lui, qui, sous prétexte de religion, a ravagé la Pologne, lui a donné un Roi de sa main, & s’est emparé, comme lui, de plusieurs provinces. […] Qu’on consulte l’Impératrice & le Roi de France, dont il fut tour à tour l’ennemi & l’allié jusqu’à quatre fois ; la Silésie, la Lusace, la Boheme, qu’il envahit en pleine paix, sans avoir déclaré la guerre ; les Maréchaux de Belle-isle & de Broglie, qu’il attaque étant leur allié ; le Roi de Pologne, dont il fit l’armée prisonniere à Pyrna ; sa famille qu’il prit à Dresde & mena à la Comédie ; le Royaume de Pologne, dont il a usurpé plusieurs provinces, malgré les traités ; la ville de Dantzick, dont il a détruit le commerce ; la ville de Leipsick, dont il a enlevé la Manufacture de Faïance pour la transporter dans ses Etats ; la Russie, qui pénétra jusqu’à Berlin, & avec qu’il s’accommoda en demandant grace ; les Archives de l’Electorat de Saxe, qu’il enfonça à main armée pour en enlever les titres. […] Dans tous les pays du monde on la rend différemment & sur différent principe ; chacun est juste à sa maniere ; tous les Tribunaux de mon royaume avoient une armée de Légistes, tous font honnêtes gens ; tous soupçonnés de ne pas l’être ; rien ne finissoit ; la dixieme partie de mes sujets étoit enrôlé sous ses drapeaux, & la dixieme partie de mes revenus passoit par leurs mains ; j’en fus effrayé, & je voulu changer cette marche.

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