Après la représentation ils reviennent à leur boutique, & font leur métier ; tandis que les choses resteront sur le même pied, on n’aura pas de grands acteurs ; mais aussi on n’aura pas de frivoles petits maîtres, de courtisannes séduisantes, de grands libertins : le bien public exige qu’on se passe des uns, pour ne pas risquer d’avoir les autres.
Voici ce que Molière dit de lui même : Mon métier a été d’étudier les sottises des hommes, on les suit en gros & confusément, quand on vient au détail, on est surpris de l’étendue de cette pièce, j’assemblois dans un rôle autant de gens que je pouvois, & je leur faisois voir qu’ils étoient des sots.
Ce grand guerrier pensoit que les spectacles & les fêtes étoient propres à distraire le soldat de la réflexion sur les dangers & les fatigues de son métier, comme la politique d’Auguste amusoit le peuple romain par des jeux, pour faire oublier son usurpation & le poids des impôts.
Cette partie de leur métier est la plus lucrative, la plus liée avec le théatre, avec l’applaudissement & les obscénités prodigués à l’honneur & gloire des Actrices.
Justelipse, qui a fait des Traités sur le cirque & l’amphithéatre, & fait exercer aux Académiciens de Paris les métiers dont ils ont donné la description.
Il répond, sans hésiter, qu’on ne peut communiquer avec lui ; mais que s’il est pauvre, et qu’il veuille renoncer à son métier, on peut lui faire la charité, comme aux autres pauvres.