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284. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

Voilà pourquoi les Lois politiques laissent beaucoup de péchés impunis, parce qu’elles ne peuvent les empêcher : Mais cette tolérance ne prouve nullement, que ce ne soient pas des péchés. Les Lois civiles ne punissent que les crimes qui sont contraires à la société humaine ; les faux témoignages, les vols, les assassinats, les blasphèmes, les impiétés publiques, et d’autres crimes scandaleux : Si l’on permet de certaines choses, qui sont visiblement mauvaises, c’est pour empêcher que les hommes ne s’abandonnent à de plus grands dérèglements ; mais la complaisance des Magistrats ne dispense pas de la Loi de Dieu, qui condamne tout ce qui porte au péché : Or il est visible que la Comédie, et ce qui l’accompagne, augmente la corruption de la nature, rend l’homme plus sensuel, et le porte insensiblement à l’oubli de Dieu.

285. (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152

Leurs Lois étaient-elles plus saintes et plus sévères que les nôtres ? […] Quelles Lois ce Philosophe n’aurait-il pas faites contre les Tragédies, si Thespis eût mis sur le Théâtre tout ce que nous y voyons aujourd’huik. […] Non, car comme l’usage n’est pas pour ces Pièces, je m’en tiens là, et je ne veux pas me donner la peine d’examiner, si ces sujets ont quelque chose d’incompatible avec les lois de la Tragédie.

286. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

L’histoire a conservé le nom de toutes les Vestales qui ont été punies pour avoir manqué à la loi de la continence (on pouvoit en prendre un, sans aller fabriquer celui d’Ericie, qui n’exista jamais). […] Au reste j’ai dit, en parlant des Vestales, la loi de la continence, non le vœu de la chasteté, comme l’Auteur a affecté vingt fois de le dire, pour présenter de véritables Religieuses.

287. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

Scipion le second Africain, parlant contre une loi de Cracchus, se plaint qu’on donne une si mauvaise éducation aux enfans : Docentur præstigias in honestas cum sambuca, plaustris eunt in ludum histrionum, discunt saltare quæ majores ingenuis probet ducier voluerunt. […] S’ils étoient instruits de la sainteté, de la modestie de la loi chrétienne, que penseroient-ils de leur religion ?

288. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186

D'où vient que Justinien par ses nouvelles Lois, condamne en de grosses peines ceux qui faisaient jurer ces femmes de ne point quitter la scène ; et pour leur donner la liberté de se convertir, il déclare ce serment nul et de nulle obligation.

289. (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100

Je veux ensuite juger si, à la rentrée des chambres, le système des lois de tendance doit prévaloir et si l’imprimerie et la librairie vont être entièrement envahies.

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