la Prêtresse d’Apollon sur son trépied, saisie de son Dieu, se livre à des convulsions insensées.
Il me semble qu’on trouvera naturellement placé dans ce sixième Livre, ce qui concerne un Théâtre dont la musique est la principale partie. […] Les Vénitiens peu de tems après en représentèrent un nouveau, presque semblable pour la beauté des décorations, & dont le sujet était puisé dans les Livres Saints.
Mars 1508. il est défendu à toutes personnes de porter, vendre ou acheter aucuns faux visages, masques, nez, ou barbes feintes, & autres choses déguisantes, sous peine de cent livres. […] Car non seulement nous leur défendons ce jeu, mais nous le défendons aussi à tous les Fidéles de nôtre Diocese sous peine d’excommunication & de dix livres d’amende applicable à nous. » Le Synode de Sense en 1524.
Un soldat ne passe chez les ennemis qu’en abandonnant ses premières armes, qu’en quittant l’étendard de son prince, qu’en violant sa foi, qu’en faisant serment de périr avec ceux à qui il se livre. […] Si vous êtes charmé de la poésie, vous avez assez d’autres livres que ceux des gentils : vous avez assez de beaux vers, assez de belles sentences, assez de cantiques, assez de chœurs de musique.
A l’égard des saletés, elles sortent toutes crues de la bouche de Sancho et de Thérèse ; comme si c’étaient leurs discours ordinaires : Marie de la belle-humeur en débite avec la même volubilité de langue : le premier Epilogue en fourmille dans une seule chanson : la jeune Marcelle se livre à des saillies obscènes, où l’impiété se trouve encore jointe comme par surcroît. […] Il redouble sur cela ses empressements, et se livre à un transport frénétique, espérant de plaire à Amanda en se donnant la mort ; il est sur le point de s’ouvrir le ventre ; « afin qu’on puisse lire dans son cœur la sincérité de sa passion ». […] qu’il lise les Livres sacrés : il y trouvera toujours un soulagement proportionné à ses besoins…. […] Dans le sixième Livre de son Commentaire sur Ezéchiel, il parle aux Chrétiens en ces termes : « Puisque nous sommes sortis de l’Egypte, c’est-à-dire, des ténèbres de l’iniquité ; il faut épurer nos sentiments, et que les choses qui nous ont fait plaisir, nous fassent horreur désormais : il faut surtout fuir les spectacles et les autres amusements dangereux, qui par la voie des sens insinuent le péché dans notre âme, et lui ôtent toute sa beauté.
Si nous aimons la saine doctrine, le Spectacle qu’elle nous offre est bien au-dessus des Lettres humaines : combien de Sentences profondes, de sublimes Cantiques dans les Livres saints !