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212. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Voici du très-nouveau & très-curieux, une anecdote de l’Opéra de Suse, du temps d’Assuérus, qui justifie les soupçons de quelques Savans, que le goût pour les filles de théatre est aussi ancien que le théatre même (qui en doute ?

213. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

Ce ne sont pas seulement des portraits méprisans, des reproches amers, des invectives, des malédictions, des menaces, qui font horreur, qu’il fait vomir à la Vestale & à son amant contre le pere grand Pontife, on a encore l’audace de leur faire justifier leur insolence par des principes de morale aussi faux que scandaleux : L’injustice a brise tons les nœuds entre nous ; Sans doute l’amour seul à nos parens nous lie ; leurs bienfaits sont leurs droits.

214. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

Les danses des Israélites, qu’on cite tant pour justifier les nôtres par l’exemple du peuple de Dieu, étoient plus décentes : nul mélange de sexe.

215. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Mais outre que cette vengeance n’est pas vraisemblable, voici de quoi justifier les plaintes des Etats par un témoignage non suspect.

216. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

.° En vain voudriez-vous justifier les jeux du stade, parce que l'Ecriture en parle, ces coups de pied, ces coups de poing, ces soufflets qui défigurent le visage, l'image de Dieu, ces extravagances indignes de vos regards, ainsi que ces courses insensées, ces sauts périlleux, ces disques, ces forces du corps qu'on n'emploie qu'à nuire.

217. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Tout le monde sait qu’un Souverain ne reçoit de loi que de lui-même, & qu’il se dispense d’anéantir celles qui lui sont contraires, pour se justifier aux yeux de la multitude qui se trouve presque toujours de son avis. […] « Mais les Comédiens n’ont jamais reçu cette disgrace, ayant toujours été traités avec honneur par les personnes de grande condition & capables de toute société civile ; ce que l’on peut justifier par beaucoup de rencontres, & même de ce que les Poètes dramatiques dont aucuns ont été Généraux d’Armée, jouaient quelquefois eux-mêmes le principal Personnage de leurs Pièces ; & s’ils ont été quelquefois maltraités à Rome après la mort des tyrans sous lesquels ils avaient servi, ce fut par maxime d’Etat, comme amis des mauvais Princes, & non par règle de Police, comme ennemis des bonnes mœurs. » [Prat. du Théât. par l’Abbé Daubignac, t. 1er p. 349. […] Il dit aussi au sujet de Servet, pour justifier Calvin : « que ce dernier croyait que les Magistrats étaient en droit de punir de mort les Hérétiques, mais que c’était un reste de Papisme ; que ce dogme est faux, contraire à l’esprit du Christianisme, que le crime de Calvin n’est pas celui de sa secte, qu’il serait injuste de le reprocher aux Protestans : persécuter est le systême de l’Eglise de Rome. » Mais s’il rejette réellement la persécution, & qu’il n’y ait que l’Eglise Romaine qui suive ce systême, ceux qui composaient le Synode de Dordrecht, devaient donc ménager un peu plus le sang des Disciples d’Arminius.

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