/ 390
336. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — TROISIEME PARTIE. — Tragédies à conserver. » pp. 128-178

Je me suis enfin déterminé à ne juger de la Pièce que comme les Spectateurs, et à la considérer uniquement du côté de l’impression que ce mélange d’irrégularité et de bon exemple peut faire sur ceux devant qui elle est représentée.

337. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155

Elle avoit dans Diane de Poitiers, Duchesse de Valentinois, dont le Roi fut toujours épris & toujours gouverné, une rivale redoutable qui ne l’auroit pas épargnée, non plus que le Connétable de Montmorenci, homme puissant & sévere, qui même jetta dans l’esprit du Roi quelque soupçon sur sa conduite, qu’on ne jugea pas à propos d’approfondir. […] A en juger par l’événement & par sa conduite, jamais Dieu n’exerça plus terriblement sa juste vengeance.

338. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Cependant que le goût du luxe, inséparable de celui du spectacle, que les maximes de nos tragédies, la peinture comique de nos mœurs, le silence même et la gêne qui règnent dans nos assemblées, et qu’il regarde comme indignes de l’esprit républicain, que tous ces inconvénients soient tels qu’il les envisage par rapport à Genève, il est plus en état que nous d’en juger. […] Il y a nombre de comédies dont les mœurs sont répréhensibles à cet égard, et quelques-unes même des pièces de Molière peuvent être mises dans cette classe : mais ce n’est ni Le Tartuffe, ni Le Misanthrope, ni Les Femmes savantes, ni aucunes de ses bonnes comédies, et l’on ne doit pas juger Molière sur Les Fourberies de Scapin. « Il serait d’autant moins juste (c’est M. […] « Je trouve, dit-il, que cette pièce nous découvre mieux qu’aucune autre la véritable vue dans laquelle Molière a composé son théâtre, et nous peut mieux faire juger de ses vrais effets. […] Voulez-vous juger quelle est l’influence de cette profession sur les mœurs ?

339. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

Voici quelques traits pris au hasard qui feront juger de ce livre.

340. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

On a jugé ce trait si beau, qu’on en a fait le sujet de l’estampe qui est à la tête, qui même n’est pas exacte.

341. (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42

La nature et l’expérience nous apprennent qu’un homme qui souffre a de l’humeur, et que l’humeur corrompt tous les jugements de l’esprit le plus droit, aussi aisément qu’elle le porte à juger.

/ 390