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49. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

Euripide né à Salamines dans le tems que les Athéniens y célébroient leurs éclattantes victoires sur les Perses, par des trophées & des hymnes, que Sophocle, jeune encore, chanta à la tête de la jeunesse Athénienne ; d’abord disciple du Philosophe Anaxagoras, & ensuite le meilleur des Poëtes de l’antiquité, fut longtems le confident & le favori d’Archélaüs Roi de Macédoine. […] Supposés au contraire une société formée de jeunes éleves, venant déployer les graces naturelles de la jeunesse, devant le corps entier de la nation rassemblée ; le goût le plus sûr alors éclairera les talens ; les jugemens seront unanimes & sans contradiction ; l’émulation deviendra générale ; & le préjugé, d’accord enfin avec l’opinion, ne retiendra plus les productions du génie. […] Cette expression ne prouve rien pour l’Acteur, il seroit ridicule de penser qu’il fût possible que l’héritier présomptif d’une couronne n’eût d’autre exercice que l’emploi de Comédien ; mais avec quels applaudissemens, avec quelle satisfaction, avec quels transports de joie les spectateurs verroient des jeunes élèves de l’Ecole Militaire & de S. […] Ces transports pour les jeunes Militaires, seroient l’heureux présage des victoires signalées qu’ils remporteroient un jour dans les armées sur les ennemis de leur pays. […] Ici une jeune beauté en secret, se diroit à elle-même, « Voilà celui qui regne avec tant d’empire sur les cœurs, & qui par conséquent a encore bien plus de pouvoir que n’en avoit le Cardinal de Richelieu, lorsque le Lieutenant Général d’Andeli refusoit d’accorder sa fille au grand Corneille ».

50. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130

Non-seulement on veut de l’amour en une Comédie, on exige que cette passion soit violente, que la jalousie s’en mêle, que la volonté d’un pere ou d’un tuteur se trouve contraire, & que l’on employe une adresse merveilleuse pour surmonter les obstacles ; on donne des leçons aux jeunes personnes qui sont dans le cas, pour atteindre au même but, en pratiquant les mêmes finesses. […]           Aimable jeunesse,           Profitez du tems,           De vos jeunes ans,      Donnez-vous à la tendresse, Ne perdez point ces précieux momens           La beauté se passe,           Le tems s’efface,            L’âge de glace            Vient à la place, Qui vous ôte le goût de ces doux passe-tems.

51. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « PENSEES SUR LES SPECTACLES. » pp. 1-12

Le grand écueil de tous les hommes, et surtout des jeunes personnes, est de vouloir éprouver si ce qu’on leur représente comme dangereux, l’est autant qu’on le dit. […] Entre les jeunes personnes qui vont au Spectacle, y en a-t-il qui connaissent toute la pureté de l’Evangile, et toutes les obligations du Baptême ; qui sachent dans quel abime de corruption l’homme est tombé, et par quels remèdes Jésus-Christ veut le guérir ?

52. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dixième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 242-243

Parlez-moi de vos deux jeunes Compagnes : Monsieur D’Alzan croit que nous les aurons ici : je voudrais que vous me les fîssiez connaître d’avance.

53. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Cependant ces mêmes Ouvrages n’ont fait aucune impression sur le jeune Des Arcis ; il ne connaît pas plus le Théâtre que sa maitresse & sa sœur ; & il s’en est déclaré le champion. […] J’ai desaprouvé ce genre de Drames : je répugnais à mettre les fadeurs de Quinaut, & de ses successeurs dans la bouche de nos jeunes Citoyennes. […] de jeunes Actrices sont si séduisantes ! […] On sait que dans toutes les Fêtes, des chœurs de jeunes Romains & de jeunes Romaines chantaient les louanges des Dieux, & représentaient leurs principales actions. […] Les jeunes Officiers, dans les Garnisons, se sont mis depuis quelques années, dans le goût de jouer des Pièces, où ils deviennent Acteurs sans se deshonorer.

54. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « A Monsieur le Comte de P***. » pp. -

Voulant instruire les jeunes Poètes dramatiques, pouvais-je mieux remplir mes vues qu’en vous proposant pour éxemple ?

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