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227. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206

Quand on organise une battue pour la destruction des loups sauvages, on a soin de n’armer que des gens bien intentionnés, ayant la permission et la capacité de porter une arme et de bien ajuster, qui sont conduits par un lieutenant de chasse, et soumis à ses ordres, à qui encore il est défendu sous des peines sévères de tirer sur d’autres bêtes que les malfaisantes qu’il leur est même enjoint d’épargner lorsqu’elles se trouvent au milieu du troupeau, confondues avec leurs innocentes victimes, dans la crainte de blesser celles-ci quoiqu’il soit facile de les distinguer de leurs ennemis, etc.

228. (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420

On a, depuis, senti la barbarie de proscrire des larmes innocentes.

229. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

Toute la morale tend à excuser la foiblesse, à familiariser avec la passion, par cette vue affoiblir l’horreur de l’adultere, & donner une liberté entiere aux femmes, & à faire retomber, non sur le coupable, mais sur le mari innocent, qui en est la dupe, la honte & le ridicule, à faire craindre les devoirs, les embarras, les dégoûts de cette sainte union.

230. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

Les loix & les formes ne sont que la condamnation & le préservatif du Machiavélisme légal ; les canons n’ont plus que les loix ne font que le combattre dans l’ecclésiastique avide de dignités & de bénéfices, qui supplante un innocent, dépouille un possesseur, exprime comme d’une éponge le revenu, sous prétexte de la gloire de Dieu.

231. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72

Celle-là n’eût rien de dangereux, & l’on n’y couroit que des bestes timides & innocentes, dont la fuite & la legereté faisoit toute l’adresse.

232. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

Dans la Tragédie qu’il fit représenter devant Innocent VIII, il n’y avoit de la Musique que dans les intermédes, ce qui fut cause qu’il se vanta d’avoir renouvellé les Spectacles des Anciens, & qu’il écrivit au Cardinal Camerlingue, pour lui représenter que Rome attendoit de lui la construction d’un Théâtre stable.

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