Comme il n’y a rien qui excite si puissamment au bien que les exemples et les histoires des Saints ; aussi n’y a-t-il rien qui porte davantage aux vices que les aventures des personnes mondaines, et la représentation de leurs passions ; surtout quand elles sont exprimées agréablement et d’une manière qui touche les sens.
« O mort, qui cachez tout dans d’éternelles ombres, Pourquoi nous rappeler la scandaleuse histoire D’un libertin indigne de mémoire, Et même indigne du tombeau ?
M. de Vintimille, Archevêque de Paris, trouva si indécent qu’on chantât des choses saintes sur le théâtre de l’opéra, qu’il le défendit, et il n’y eut point de concert, jusqu’à ce qu’on eût trouvé un lieu moins profane (Histoire de l’Opéra, pag.
Qu'on en compare l'Auteur, les fondateurs, les héros, les exercices, la doctrine, l'origine, l'histoire, etc. je ne sais s'il est possible de trouver deux choses plus généralement, plus constamment, plus directement opposées.
Est-ce la Juive où les beaux sentiments se trouvent du côté des Juifs, et où l’on fait mentir l’histoire pour faire détester le caractère des catholiques ; où travailler le dimanche « c’est bien mériter du Ciel, fuir le vice et la paresse, c’est honorer l’Éternel » ; où l’on voit les intrigues, la haine, la vengeance, le parjure et la rage de l’amour accompagnés de blasphèmes et de malédictions, qui font frémir.
Il est à croire sans doute que tous ne jouissoient pas d’une santé égale ; mais le nombre des infirmes étoit si petit que l’histoire n’en parle pas, que les conducteurs de ces hordes conquérantes, ne s’en plaignirent pas, et que l’ennemi ne s’en aperçut jamais… La décence me défend de tracer ici le tableau d’un monstre qui en même-temps qu’il engloutit la génération présente, creuse le tombeau des générations futures.