.° Il fait sentir le danger de la danse théatrale, de la musique efféminée, & des instrumens d’un orchestre qui rendent les spectacles de nos jours infiniment plus dangereux que ceux de nos peres, où les attraits enchanteurs du vice n’étoient ni si fréquens, ni porté à un si haut point de perfection.
Les Tailleurs pensent plus noblement : ils prétendent aux plus hautes dignités de la littérature.
Opiniâtre dans la dispute qu’il aimoit fort, ne cédant jamais même à Benoît XIV, plus savant que lui, qui l’avoit élevé à la pourpre, ennemi déclaré du Cardinal Valenti, Secrétaire d’Etat, qu’il n’appelloit que le Pacha ; & à la grand’Messe quand ce Cardinal lui portoit la paix, au lieu de dire pax tecum selon l’usage, il lui crioit tout haut salamala ; mais ce sont des phénomenes dont ses confreres ne sont point responsables.
Que l’idolâtrie ait été une des raisons pour laquelle on a condamné la Comédie dans les premiers siècles, c’est une proposition dont on demeure d’accord ; mais les Saints Pères l’ont encore condamnée par les autres raisons rapportées plus haut, et encore par celle-ci qui est générale, qu’ordinairement la Comédie corrompt les bonnes mœurs, soit par rapport aux sujets qui y sont représentés, soit par rapport aux circonstances mauvaises qui en sont inséparables dans la pratique. […] Les paroles de cet Auteur ont été rapportées plus haut.
Pour le Théatre, il ne faut pas demander s’il y est connu, le regne de la volupté lui assure la plus haute considération & la fréquentation la plus assidue.
S’il en est des modèles au théâtre, ce ne peut être que dans le haut tragique.