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27. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225

Cette grâce avoit d’abord été accordée au Prince Radzivil, quoiqu’absent, qui n’en tiroit aucun profit ; celui-ci a profité de son absence pour s’attribuer l’honneur de loger les Comédiens, & de son autorité comme Membre de la délégation, pour en tirer un privilége exclusif. […] Il fut d’abord Protestant & fort instruit dans sa Religion, Dieu lui fit la grâce de connoître la vérité, il l’embrassa avec zèle ; c’est lui qui fit connoître deux Prélats célèbres, M. […] C’est un phénomène, esprit fin, génie élevé, des grâces, des vertus pratiquées dans la Cour la plus voluptueuse ; elle ramena à son Dieu le Prince le plus libertin. […] Vous demandez de si bonne grâce , dit cette Sainte Supérieure, que ce seroit être impolie de vous refuser, & afin de lever toutes les difficultés que ces Dames pourroient faire, je vais leur donner l’exemple  : elle baisa l’Enseigne & tous les Officiers, les Religieuses en firent de même de très-bonne grâce, l’Abbesse s’en applaudit. […] Le théatre n’est qu’une gaze qui couvre la débauche ; mais personne ne prend le change & elles seroient bien fâchées que la bonne opinion qu’on pourroit former de leur vertu, éloignât les Marchands, & fit languir le commerce, & mit au rabais le prix de leurs grâces & de leurs talens.

28. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66

Ce qui est encore expressément marqué dans les Livres des constitutions Apostoliques, qui nous apprennent que les jours des Fêtes ne sont établis que pour le culte de Dieu, et afin que nous nous souvenions de sa naissance dans la chair, de sa mort, et de sa résurrection, et qu’étant remplis d’une joie toute spirituelle dans la vue de ses inestimables bienfaits, nous l’honorions par des actions de grâces, et par des œuvres de vertu. […] « Il faut savoir, dit-il, que l’on s’abstient des œuvres serviles, et des occupations mondaines les jours des Fêtes, afin que l’on soit dans une plus grande liberté d’aller aux Eglises, de chanter des Psaumes, des Hymnes, et des Cantiques spirituels, de s’appliquer à l’Oraison, de porter des Oblations à l’Autel, de prendre part à la grâce des Saints, par le souvenir de leurs vertus, de s’encourager, et de s’animer à leur imitation, d’écouter la parole Divine avec attention, et avec ferveur, et d’exercer la charité envers le prochain, et faire des aumônes. » In Resp. ad Bulgaros c. 11. […] Gardez donc le jour du Dimanche, qui nous a nouvellement enfantés, par la grâce de Jesus-Christ, et qui nous a délivrés de tous nos péchés. » Concil.

29. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443

Malgré le ton qu’il faut toujours affecter dans ces Parades, l’invention y décèle souvent les talens de l’Auteur ; une fine plaisanterie se fait sentir au milieu des équivoques & des quolibets ; les grâces parent toujours de quelques fleurs le langage de Thalie, & le ridicule déguisement sous lequel elles s’amusent à l’envelopper. […] Un arrêt flétrissant fut signé… mais le Philosophe demanda la grâce du coupable.

30. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286

Tout est égal : ces yeux si beaux & si doux, ce regard modeste & touchant, ce son de voix enchanteur, cette taille dont la proportion est si parfaite, cette gorge provocante, ces beaux bras, cette jolie main, ce pied abrégé de toutes les grâces & qu’a dessiné l’Amour. […] J’espère cette grâce, Madame ; elle est nécessaire à celle qui veut être éternellement, &c.

31. (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266

(le nom est en toutes lettres), fils du Dieu vivant, et époux des âmes fidèles, prends ma fille Madeleine Gasselin pour mon épouse, et lui promets fidélité et de ne l’abandonner jamais, et lui donner pour avantage et pour dot ma grâce en cette vie, lui promettant ma gloire en l’autre, et le partage à l’héritage de mon père ; en foi de quoi j’ai signé le contrat irrévocable de la main de mon secrétaire. Fait en présence de mon père éternel, de mon amour, de ma très digne mère Marie, de mon père saint Joseph, et de toute ma cour : l’an de grâce 1650.

32. (1731) Discours sur la comédie « MANDEMENT DE MONSEIGNEUR L’EVEQUE DE NIMES, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 352-360

Nous avions espéré que ces plaisirs ayant perdu pour vous la grâce de la nouveauté ; et vous, ayant perdu le goût de ces plaisirs, vous n’abuseriez plus de notre silence. […] C’est au Dieu vivant que nous offrirons nos solennelles actions de grâces : nous chanterons les Cantiques de Sion dans nos Temples.

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