Ces attentats sacriléges sont-ils des titres à la gloire ? […] Le Président de Montesquieu qui a tant écrit, & peut-être trop. ; le Président Secondat, son fils, se faisoient gloire de descendre de Montagne. […] Querlon qui veut, dit-on ; s’approprier la très-mince gloire de l’édition, au prejudice de Mr Prunis. […] Personne peut-être n’a eu plus de vanité & ne l’a moins cachée, ou plutôt ne s’en est fait plus de gloire. […] Mérite rare dans un siecle où l’on fait gloire d’avoir de l’esprit contre Dieu.
L’impression lui découvre son erreur, il n’a plus qu’un profond mépris pour l’Auteur, qui ne doit sa gloire momentanée qu’à l’illusion du Spectacle, & qu’à l’habileté du Comédien. […] Peut-être que si je passais sous silence les phrases, les passages qu’on critique le plus dans les Poèmes du nouveau genre, parce qu’ils sont en éffet mal tournés, trivials ou obscurs ; peut-être, dis-je, m’accuserait-on de les taire par politique, afin de cacher ce qui ternit la gloire du Théâtre, en faveur duquel j’écris : dans la crainte qu’on ne puisse me faire une telle imputation, je vais faire passer sous les yeux du Lecteur les morceaux les plus critiqués. […] Mais l’homme de Lettres dont je parle a la gloire d’éffacer les fautes qu’il fait quelquefois, par les beautés qu’il répand dans ses Ouvrages. […] Les négligences qui lui sont échappées ne ternissent aucunement sa gloire. […] Je suis tenté de croire que ces Vers là ne sont point du grand Rousseau, tant ils sont pitoyables & trainans : à leur ton dévot & mistique, je les soupçonne de quelque Moine, qui les aura coulé parmi ceux de notre fameux Poète, pour la plus grande gloire du Ciel.
Un certain Olivier Basselin, Foulon, d’un petit Bourg nommé Vaudevire, sur la rivière de Vire, dans la Normandie, eut la gloire de le remettre en vogue. […] Il ne sera point disculpé, parce qu’il lui est possible de moins se répèter, sans rien perdre de sa gloire, ni sans rien ôter à sa mélodie. […] Ce n’est même que dans un morceau chantant que le Poète peut se montrer ; il doit s’éfforcer alors de ne pas laisser toute la gloire au Musicien. […] J’ajouterai encore au sujet de la reprise, qu’il faut que le Vers qui amène cette reprise se rapporte au sentiment qu’elle èxprime, afin qu’elle soit amenée sans violence, & qu’on voye que c’est un retour que fait l’âme du personnage, par une suite de ses passions, sur ce qui l’affectait, ou l’agitait, l’instant d’auparavant : il ne faut pas que le Musicien ait seul la gloire de tout èxprimer. […] Outre les déffauts dont j’ai déjà parlé, dans lesquels tombent trop souvent celui qui met en chant les paroles d’un Poème, il en est encore un, qui ternit la gloire d’un Compositeur, & qu’il est important de faire connaître, afin qu’on soit attentif à l’éviter.
Il est vrai que ce n’était pas, comme Richelieu, jusqu’à l’honneur du cothurne ; il se vantait seulement d’avoir fait beaucoup de vers galants qui avaient réussi : mérite dont un Prélat, sans faire tort à sa gloire, eût pu ne pas se décorer. […] C’est au jugement de Dieu un faible titre à sa gloire que l’établissement de l’opéra. […] Richelieu leur eût cherché quelque querelle, mais Mazarin n’était pas jaloux de gloire, il n’était curieux que d’argent. […] Cependant le théâtre ne jouit pas sans trouble de sa gloire sous Mazarin. […] C’était une nouveauté qu’on applaudissait pour donner de l’émulation aux arts et aux sciences, dont Léon X se faisait gloire d’être le restaurateur.
La France fait gloire de ne reconnaître que lui pour le modèle du Comique, et cette gloire lui coûte assez cher pour s’en vanter. […] Comme nous cherchons tous deux la vérité, si le bon droit n’est pas de mon côté, j’aurai du moins la gloire d’avoir fait quelques vains efforts contre le premier athlète de mon siècle en satires et en raisonnements justes et solides.
, d’avoir cherché leur plaisir « en son saint jour » : d’avoir regardé « le Sabbat comme un jour de délices », ou comme un jour « d’ostentation et de gloire » humaine : il leur montre la délectation qu’il fallait chercher en ce jour : « Vous vous délecterez, dit-il, dans le Seigneur » Ibid. […] D’autres le tournent d’une autre manière, mais qui va toujours à même fin, puisqu’il demeure pour assuré que les délices et la gloire du Sabbat est de mettre son plaisir en Dieu : et maintenant on nous vient donner le plaisir de la comédie, où les sens sont si émus, comme une imitation du repos de Dieu et une partie du repos qu’il a établi.