Plusieurs Comédies, particulièrement celles des Comédiens Italiens, ne contiennent que des choses que7 Sylvestre célèbre Casuiste appelle vaines et divertissantes, plusieurs Pièces des Comédiens Français sont de même ; ainsi tout au plus on pourrait s’abstenir d’aller à celles qui représentent beaucoup de passions et des choses fort impures : Multum turpia, comme disent saint Antonin8 et Sylvestre. […] En l’année 1588, sur la remontrance faite par Me Antoine Séguier Avocat du Roi, parlant au lieu du Procureur Général et ayant égard aux Conclusions par lui prises, le Parlement de Paris fit défenses à tous Comédiens tant Italiens que Français, de jouer aucunes Comédies, soit aux jours de Fêtes ou ouvrables à peine d’amende arbitraire et de punition corporelle, s’il y échoit, quelques permissions qu’ils eussent impétrées ou obtenues.
L’Esprit d’Henri IV, qui paroit depuis peu, ainsi que tant d’autres livres qui ont un pareil titre, & tous les Ana, Peroniana, Scaligeriana n’est qu’un recueil des bons mots attribués à ce Prince, objet de l’amour des Français par la honté de son cœur & les charmes de la familiarité naïve & ingénieuse de sa conversation.
Elle fut de nouveau abandonnée, quand le Roi alla à Versailles ; on l’a depuis donné à l’opera, quand la sale du Palais Royal fut brulée ; depuis qu’elle a été rebâtie, on la livrée aux Comédiens Français, qui par ce moyen superbement logés dans une Maison Royale sont déchargés de l’entrétien de leur sale, & des embellissements qu’il y faudroit faire, & qui sont sur le compte du Roi.
Dans Rabelais & Marot elles sont en gaulois, dans Bocace en italien, ici en françois du dix-huitieme siecles.
Mais le Français l'a particularisé aux seuls titres, lettres, et enseignements publiques d'un corps, comme d'un Royaume, pays et Province, d'une ville, communauté, Eglise, chapitre et semblables.
Voici une réflexion que M. d’Olivet fait à son sujet dans l’Hist. de l’Académie Française p. 361. in-12. « Puisque M.