/ 432
317. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — SECONDE PARTIE. Si les Comédies Françoises ont atteint le vrai but que se propose la Comédie. » pp. 34-56

Je me rappelle à ce propos d’avoir lu dans quelqu’endroit, qu’une Actrice célebre prononçant ces mots d’une Tragédie, il m’en souvient, & s’étant arrêtée quelque tems pour faire sentir davantage la force de ces paroles, un Spectateur du parterre s’impatienta de la longueur du silence de l’Actrice, & dit tout haut : ma foi, s’il m’en souvient, il ne m’en souvient gueres.

318. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152

Des Auteurs sans forces, sans idées ; des Ouvrages sans goût, sans moële, sans sauce, pleins de longueries d’aprêt, comme s’exprime Montagne ; des corps, sans nerfs, sans substance, sans ame.

319. (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36

A-t-on jamais vu l’Horloger porter son chef-d’œuvre de méchanisme, au Serrurier grossier, autrement dit, Faiseur de Tourne-broches : c’est la force de la vérité qui m’arrache cette réflexion.

320. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106

Ses sons enchantent d’abord les oreilles ; mais ils la fatiguent, l’éxèdent, à force d’être continus.

321. (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158

Et parce que les Ordonnances et Censures Ecclésiastiques n’ont jamais tant de force, que les Lois Civiles portées sous de certaines peines : J’approuverais fort l’expédient du P.S. qui proposa de faire passer en parti, une certaine amende au profit des pauvres.

322. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

On doit être d’autant plus attentif aux usurpations illégales du Clergé, qu’une fois le gouvernement les ayant tolérées à l’égard des citoyens, il se verrait bientôt attaqué lui-même, corps à corps, par ces mêmes ecclésiastiques, qui lui demanderaient impérativement la réintégration dans leurs biens, dans leurs droits, dans leurs privilèges, avec d’autant plus de force et d’action, qu’ils auraient commencé d’abord par soumettre tous les citoyens du royaume.

/ 432