Il s’est peut-être autant flatté de l’exception que je la crains. […] Le second, est que lorsque les portraits ne sont pas flattés, ils sont outrés. […] Cette déclaration ingénieuse, tendre, écoutée, heureuse, leur trace la route qu’ils cherchent, les flatte du même succès. […] Quoique l’Orateur semble quelquefois flatter la Comédie et la caresser, il est trop vrai pour ne la pas condamner. […] Car on a beau se flatter et s’étourdir sur cette profession, il n’y a personne qui au fond du cœur ne sache l’apprécier.
Qu’il me soit permis de me flatter que le zèle dont je suis animé, me fera obtenir le pardon d’une hardiesse, que la droiture de mes intentions peut rendre seule excusable auprès de Votre Majesté Impériale.
Jamais la vanité fut-elle mieux flattée ? […] Or de bonne foi, des pieces qui flattent si fort la malignité, sont-elles dans l’esprit de la religion ? […] Comment a-t-on pû se flatter que quelques louanges feroient oublier ces traits injurieux ? […] Tout ce qui flatte le vice, ne manque jamais de partisans.
Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre C’ est peu d’accorder au Comédien des talens qu’il n’a pas, & un titre qui ne lui est pas dû ; on prétend qu’il épure les mœurs, & il s’en flatte lui-même, en s’attribuant la gloire d’avoir introduit les bienséances sur le Théatre. […] Les hommages que nous rendons quelquefois à la vertu, ne détruisent pas les passions que nous avons flattées.
J’ôse me flatter qu’on me rendra assez de justice pour sentir que ce n’est que par ironie que je parais soutenir que les Personnages des nouveaux Poèmes doivent toujours être bas & vils.
Aussitôt qu’on cesse de la combattre, et qu’on recherche ce qui la flatte et l’excite, elle rompt tous les liens qui la retenaient ; elle ne connaît plus de bornes. […] Ces doux et invincibles penchants de l’inclination, ainsi qu’on les représente, c’est ce qu’on veut faire sentir et ce qu’on veut rendre aimable : c’est-à-dire, qu’on veut rendre aimable une servitude, qui est l’effet du péché, qui porte au péché ; et on flatte une passion qu’on ne peut mettre sous le joug que par des combats qui font gémir les fidèles, même au milieu des remèdes. […] Qui peut se flatter d’être insensible au coup d’œil éblouissant des femmes qui remplissent les loges, et qui disputent entre elles à qui l’emportera sur la richesse des pierreries, sur le luxe des habits, sur les grâces, sur la beauté, sur l’adresse à suppléer aux agréments que la nature a refusés, enfin sur le nombre des adorateurs ?