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60. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

Au contraire, un grand roi dans l’histoire disoit à son fils : N’as-tu pas honte de danser si bien ? […] Son fils Pépin ne mit la couronne fut sa tête qu’après bien des contestations & des difficultés, dont une partie fut levée par le Pape Zacharie. […] La mort de Vespasien, les pleurs de son fils, les hommages du Sénat, en pas graves. 2°. Les funérailles, l’apothéose de l’empereur, les larmes de son fils sur son buste, à force de douleur il s’endort, pas de menuet. 3°. […] Vespasien triompha des juifs avec son fils Titus, & survécut plusieurs années à ce triomphe.

61. (1586) Quatre livres ou apparitions et visions des spectres, anges, et démons [extraits] « [Extrait 3 : Livre VI, chap. 15] » pp. 663-664

feintj Polydore fils de Priam et d’Hécube retourner des Enfers, et prononcer d’un vers empoulé, « Ηκω νεκρῶν κευθμῶνα καὶ σκότου πὺλας Λιτὼν ἵνʹ ἁδης χορίς ὤκισται θεῶν Πολύδωρος Εκάϐης παῖς »· Le Théâtre, dit Cicéron, In Tuscul.

62. (1824) Du danger des spectacles « INTRODUCTION. » pp. 1-3

De même qu’il est beau quelquefois d’attaquer avec une vertueuse liberté, des opinions et des préjugés qui ont pour eux l’autorité des temps et un vieux respect, fils de l’habitude ; de même que le résultat de ces attaques, inscrites dans les bornes de la modération et de la charité chrétienne, a souvent été la destruction de l’erreur et le triomphe de la vérité ; c’est ainsi qu’il est d’une importance égale, sinon plus grande encore, d’examiner avec les yeux de l’impartialité plusieurs des usages et des plaisirs de la société, que l’empire d’une longue indulgence semble avoir consacrés.

63. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XVII.  » pp. 471-473

Telle est de mon honneur l'impitoyable loi, Lorsqu'un ami l'arrête, il n'a d'yeux que pour soi, Et dans ses intérêts toujours inexorable Veut le sang le plus cher au défaut du coupable. » Personne aussi ne s'est jamais blessé de ces paroles barbares d'un père à un fils, à qui il donne charge de le venger.

64. (1675) Traité de la comédie « XVII.  » pp. 297-299

Telle est de mon honneur l'impitoyable loi, Lorsqu'un ami l'arrête, il n'a d'yeux que pour soi; Et dans ses intérêts toujours inexorable, Veut le sang le plus cher au défaut du coupable. » On écoute avec plaisir ces paroles barbares d'un père à un fils, à qui il donne charge de le venger.

65. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124

On voit fort clairement, par tout le discours de la vieille, qu’elle ne jugerait pas si rigoureusement des déportements de ceux à qui elle parle, s’ils avaient autant de respect, d’estime et d’admiration que son Fils et elle pour M. […] Le bonhomme charmé par cette humilité, s’emporte contre son fils d’un étrange sorte, l’appelant vingt fois « Coquin ». […] Le Père s’y jette aussi d’abord pour le relever, avec des rages extrêmes contre son Fils. […] » Son Fils répond que c’est que « Monsieur Panulphe le veut chasser de chez lui, et le dépouiller de tout son bien, parce qu’il l’a surpris caressant sa femme ». […] Son Fils lui dit qu’« il l’a vu », et que ce n’est pas un ouï-dire.

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