La comédie, ou, pour mieux réaliser les choses, une Actrice brillante, la le Couvreur, la N… est bien représentée par la femme de l’Apocalypse (Ch. […] Cette femme et cette bête prononcent mille blasphèmes, ils sont écrits sur son corps et sur ses habits, le théâtre en retentit perpétuellement.
Jocaste dans la Tragédie d’Œdipe s’exprime ainsi3 : Tu ne l’ignores pas, depuis le jour infame Où de mon propre fils je me trouvai la femme, Le moindre des tourmens que mon cœur a soufferts, Egale tous les maux que l’on souffre aux Enfers : Et toutefois, ô Dieu !
Il y a plus : la Nation & la Religion doivent à l’envi former l’éloge de cette femme forte, qui prend en main la défense d’un Citoyen fidéle.
Une pareille coèffure est encore plus ridicule que ces énormes paniers que portent les femmes qu’on voit agir dans la Comédie.
Elle nous porte à les admirer, à frémir des malheurs qui les accablent, & à désirer intérieurement d’être aussi dignes d’estime que le Hèros ou la femme célèbre qui nous subjuguent & nous étonnent.
On en excepte celles qui se font dans les Collèges pour l'exercice de la jeunesse ; « Leurs Règlements portent que les Tragédies, et les Comédies qui ne doivent être faites qu'en latin, et dont l'usage doit être rare, aient un sujet saint, et pieux ; que les intermèdes des actes soient tous latins, et n'aient rien qui s'éloigne de la bienséance ; et qu'on n'y introduise aucun personnage de femme, ni jamais l'habit de ce sexe. » Rat.