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279. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

Porée, Brumoy, les Abbés Abeille, Boyer & Pelegrin, Corneille même, Racine, Crébillon, Voltaire, quoique laïques, sont-ils jamais entrés dans aucune troupe ?

280. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

.° Les Actrices & les Danseuses ne laisseront entrer dans leurs loges que les personnes nécessaires (tout y entroit auparavant, leur toilette étoit un lieu public, & le premier spectacle). 2.° Elles ne pourront rester sur le théatre & dans les coulisses que pour jouer leur rôle, & se retireront d’abord après (c’étoit auparavant le rendez-vous où se passoient d’autres scenes). 3.° Les Acteurs & Danseurs qui viendront ivres, payeront six livres d’amende la premiere fois, & seront chasses la seconde, &c.

281. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58

Une pareille idée ne peut entrer dans l’esprit : pour quoi donc flatter les vices & les faiblesses humaines ?

282. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

Il s’échauffe, il s’emporte, il se flatte, il s’offense et se passionne jusqu’à sortir de lui-même, pour entrer dans le sentiment des personnes qu’il représente.

283. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Dieu l’avait expressément ordonné ; le Grand Prêtre avait seul droit d’entrer dans le Saint des Saints une fois l’année ; l’Arche d’alliance était toujours couverte, il en coûta la vie à cinquante mille Bethsabites pour avoir osé la regarder ; lors de la publication de la loi il fut défendu, sous peine de mort, d’approcher du mont Sinaï.

284. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199

On ne peut donc rien conclure en leur faveur de la liberté qu’on leur laisse d’entrer dans l’Eglise, d’entendre la messe, de commercer avec les fidèles, etc., non plus que contre le refus des sacrements, qui vient d’un autre principe, savoir, la notoriété du péché, qui n’étend pas ses effets plus loin, parce qu’elle ne doit empêcher que la profanation des sacrements, « nolite dare sanctum canibus » ; au lieu que l’excommunication retranchant de l’Eglise, traitant comme un païen et un publicain, livrant à Satan, etc., prive de tous les biens communs à tous les fidèles.

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