Quatre scenes de danse, de divertissement, composent ce petit ouvrage admirable pour le théatre de la Foire.
Aujourd’hui ces jeux sont inconnus, tout est tourné du côté de la volupté ; le théatre a dénaturé les divertissemens, il les a transformé en galanterie : ce sont des danses voluptueuses, de la musique luxurieuse, des décorations licencieuses, des Actrices venales, des Acteurs libertins, des intrigues, des nudités, des parfums, le luxe, le faste, les amusemens publics tous concentrés dans la scène ne sont plus que l’aliment des passions, du champ de Mars, Thalie en a fait un Temple de Venus.
On a imaginé encore à Varsovie une espece de Vauxhall, sous le nom de Redoute, où l’on boit & mange, chante & danse, &c.
Les accompagne-t-on de danse, de musique, de spectacles, des débauches, des folies, si chantées sur la scène, poussées souvent jusqu’à l’ivresse & au scandale ?
une ariette, une scène, une danse, une fête, un spectacle, c’est un habit d’Arlequin.
La danse, la bonne chère ?