Saint Augustin assure que celui qui danse le Dimanche fait un plus grand péché que celui qui laboure la terre.
Louis XIV ne parut plus sur le théâtre, et ne dansa plus dans les ballets, quoiqu’il aimât la danse et qu’il dansât bien.
Malgré la magnificence des habits & des décorations, la sublimité des talens, des ouvrages, de la danse, de la musique, la noblesse de la compagnie, ils sont obligés de se rapprocher des treteaux par leurs farces.
L’action, le mélange des sexes, les passions vivantes, les gestes efféminés, les chants, les danses, n’est-ce qu’une lecture ?
Cette discipline s’est exactement conservée dans l’Orient, & Balsamon, Patriarche d’Antioche, écrivain du douxieme Siécle, dit, que tous convenoient, que l’Eglise défendoit aux Chrétiens les jeux & les danses des Comédiens sur le Théatre. […] Enfin Aristhêne, autre sçavant canoniste Grec du douxieme Siécle, certifie que l’Eglise condamne toutes les danses, & les comédies des farceurs & Comédiens.
(réflexion ridicule, il y a peut-être deux ou trois femmes d’Officiers François) Le séjour des François opere des grands changements dans les mœurs : les festins, les danses, les comédies ont succédé aux horreurs de la guerre ; ce prodige a été opéré par le caractère (frivole & libertin) d’une nation qui répand par-tout l’amour du plaisir : Incidit in Scyllam cupiens vitare caribdim.