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92. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXV.  » p. 484

Mais il n'y a rien qui fasse mieux voir le danger de la Comédie, et combien elle est défendue aux Chrétiens, que l'opposition qu'elle a avec les principales dispositions dans lesquelles ils doivent tâcher de s'établir; et auxquelles ils doivent tendre, si la faiblesse de leur vertu les en éloigne.

93. (1675) Traité de la comédie « VI.  » pp. 280-282

Ce qui rend le danger de la Comédie plus grand est qu'elle éloigne tous les remèdes qui peuvent empêcher la mauvaise impression qu'elle fait.

94. (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346

« La Scene & le Theâtre des Farceurs & des Comédiens aïant esté condamnez dés il y a long-temps par les sentimens des Saints Peres, par les Decrets des Conciles, & par les Statuts de nos predecesseurs ; & les Chrêtiens ne pouvant y assister sans exposer leur salut à un tres-grand danger, dans le desir que nous avons de détourner nôtre Clergé d’un si pernicieux scandale, Nous défendons sous de tres-grandes peines à tous les Ecclesiastiques, qui sont obligez ou à cause de leurs Ordres, ou à cause de leurs Benefices, de porter la soutane, d’assister aux Comédies, ni aux autres spectacles. » IX. […] Personne ne se joüe sans danger avec un serpent ; personne ne se divertit impunement avec le diable. » C’est dans cette vûë que le Concile d’Auxerrea en 578. […] Ce qui doit suffire pour les en détourner, puisque l’Ecriture nous apprendd que celui qui aime le danger perira dans le danger. […] Et c’est ce qui l’obligea de publier un traité exprés qu’il composa lui-même Contre les danses & les Comedies, dans lequel il fait voir le danger, la vanité & l’illusion de ces divertissemens. […] A quel danger la chasteté n’est-elle point exposée dans ces sortes d’assemblées ?

95. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

L’Evangile nous défend donc d’aller à la Comédie, où les dangers d’offenser Dieu sont évidents. […] L’on aime, et l’on cherche le danger. […] Et si nous sommes en danger d’offenser Dieu dans l’Eglise où nous nous assemblons par son commandement ; que sera-ce de la comédie, où il nous défend d’aller ? […] S’il ne sait pas faire la différence d’un péché, dans lequel peut tomber un homme qui va à l’Eglise avec bonne intention pour s’y édifier, pour prier et entendre la parole de Dieu ; et un homme qui va sans nécessité à la comédie, où il y a tant de dangers. […] et en vous exposant témérairement comme vous faites, au danger de l’offenser : n’avez-vous pas sujet de craindre qu’il ne vous abandonne à votre faiblesse ; comme les Histoires nous apprennent qu’il en a abandonné tant d’autres.

96. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — X.  » pp. 464-465

C'est pourquoi quelque soin que l'on prenne de séparer de la Comédie et des Romans ces images de dérèglements honteux, l'on n'en ôtera jamais le danger, puisque l'on y voit toujours une vive représentation de cette attache passionnée des hommes envers les femmes, qui ne peut être innocente; et que l'on n'empêchera jamais que les femmes ne se remplissent de l'objet du plaisir qu'il y a d'être aimées et d'être adorées d'un homme ; ce qui n'est pas moins dangereux ni moins contagieux pour elles que les images des désordres visibles et criminels.

97. (1675) Traité de la comédie « XI.  » pp. 288-289

C'est pourquoi, quelque soin que l'on prenne de séparer de la Comédie et des Romans ces images des dérèglements honteux, l'on n'en ôtera jamais le danger, puisque l'on y voit toujours une vive représentation de cette attache passionnée des hommes envers les femmes, qui ne peut être innocente; et que l'on n'empêchera jamais que les femmes ne s'y remplissent du plaisir qu'il y a d'être aimées et d'être adorées d'un homme ; ce qui n'est pas moins dangereux, ni moins contagieux pour elles que les images des désordres visibles et criminels.

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