/ 426
389. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

N’est-ce pas une belle estampe à donner au public que cette déesse entourée de phallis, symbole de la fécondité ; c’est-à-dire, des figures infâmes de ce que la pudeur défend de nommet ? […] Un bourguemestre choqué de cette disparate, le déféra au Consistoire qui lui défendu de le faire exécuter, ni aucune musique de sa façon, dans les églises.

390. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

Il défendit le spectacle à ses Prêtres Payens, comme contraire aux bonnes mœurs & à la sainteté de leur état, à l’exemple des Evêques & des Prélats de son temps, qui condamnoient unanimement la comédie. […] N’est-ce pas une belle force d’esprit de ne pouvoir résister à la débauche, une grande réflexion de dire qu’on n’a pu s’en défendre ?

391. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

Voici ce que dit Bossuet sur ce point : « Elle (l’Église) condamne les comédiens, et croit par là défendre assez la comédie ; la décision en est précise dans les Rituels, la pratique en est constante ; on prive des sacrements, et à la vie et à la mort, ceux qui jouent la comédie, s’ils ne renoncent à leur art ; on les passe à la sainte table comme des pécheurs publics ; on les exclut des ordre sacrés, comme des personnes Infâmes ; par une suite infaillible, la sépulture ecclésiastique leur est déniée.

392. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

L’argent ne manquera point pour ces folles dépenses : les peuples sont dans la misere, & on prodigue des sommes immenses pour dotter magnifiquement des spectacles, auxquels la Réligion & la vertu défendent de se trouver.

393. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

La Duchesse Nicole le laissa faire, & ne se défendit pas.

394. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

à faire entendre que toutes les Religieuses sont enfermées dans un couvent malgré elles, forcées par les passions, séduites par les Religieuses, trompées par les Prêtres, gémissant accablées sous le joug, sur-tour (car c’est là le grand vœu du libertinage), ne pouvant garder la continence : tant le Poëte (je ne sais s’il le sait par expérience) est persuadé qu’on ne peut se passer de volupté, & que personne ne peut se défendre de l’impérieux vœu de la nature.

/ 426