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61. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Il semble que l’un suit de l’autre ; du moins ils ont bien du rapport ; Nous ne sommes pas seulement obligés de fuir le mal, il en faut encore fuir le péril, et plus le mal est à craindre, plus le danger est à éviter : Le péril c’est l’approche du mal, qui craint la mort non seulement il ne l’approche point ; mais il s’en éloigne. […] Quoiqu’il en soit, il est toujours à craindre de se mettre dans le danger du péché, quand même Dieu ne nous en devrait dire mot pendant cette vie. […] Quelle punition peut-on craindre de son péché, quand on le voit pratiquer par son juge ? […] S’il n’y a rien à craindre, pourquoi tant de défenses réitérées si solennellement ? […] Ceux qui en usent montrent qu’ils sont amis du vice, mais qu’ils en craignent le déshonneur.

62. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXVIII.  » p. 489

Et ainsi ils ne doivent point douter que Dieu ne les juge très coupables d'avoir fait si peu d'état de son amour, qu'au lieu de le nourrir et de tâcher de l'augmenter, ils n'aient point craint de l'éteindre par leurs vains divertissements, et qu'il ne leur impute comme un grand péché le refroidissement, ou la perte de leur charité.

63. (1675) Traité de la comédie « XXVIII.  » pp. 321-322

Et ainsi ils ne doivent point douter que Dieu ne les juge très coupables d'avoir fait si peu d'état de son amour, qu'au lieu de le nourrir et de tâcher de l'augmenter, ils n'aient point craint de l'éteindre par leurs vains divertissements, et qu'il ne leur impute comme un grand péché le refroidissement, ou la perte de leur charité.

64. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145

Craindra-t-on bien que ces hommes ou ces filles ne trouvent point des occasions de se marier, s’ils ne se servent des moyens vicieux ou dangereux afin de rencontrer un parti ?

65. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XVIII. Sentiment d’Aristote.  » pp. 66-68

, qu’il n’y admet point la jeunesse pour y voir ni les comédies ni même les tragédies, quoiqu’elles fussent aussi sérieuses qu’on le vient de voir ; parce qu’il faut craindre, dit-il, les premières impressions d’un âge tendre que les sujets tragiques auraient trop ému.

66. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16

Or, vous savez s’il ne l’est pas encore aujourd’hui, & si la contagion de l’impureté n’y est pas autant plus à craindre, qu’elle y est plus deguisée, & plus raffinée. […] De quoi nous ont-ils plus fait craindre les funestes consequences, & à quoi ont-ils plus attribué les suites fatales, & plus donné la force du precepte ?

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