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67. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — IX. La Comédie donne des leçons de toutes les passions. » pp. 18-21

Un homme assiste à la Comédie ; il est témoin de l’oprobre dont on couvre la patience qui supporte les injures.

68. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Tout le pays en est couvert, comme de Bastides de Marseille ; on n’a qu’à s’aller promener hors la Ville, & on trouve à chaque pas tout ce qu’on veut. […] Ainsi la fortune capricieuse tantôt abaisse, tantôt éleve ; tel qui roule carrosse, n’a eu qu’un pere pied poudreux ; tel qui est couvert de haillons, trouveroit parmi ses ayeux l’hermine & la pourpre. […] Le besoin d’argent me le fit pourtant reprendre pour quelques jours ; je fis de l’orviétan, & j’allois de bourg en bourg, de village en village, avec mon valet monté sur un palefroi, couvert d’un habit antique, débiter mes remedes. […] Puis entre l’innocence, c’est une Dame couverte d’un crêpe blanc, qui plaide la cause de la société devant la Justice. […] On voit toujours les sillons Couverts de quelques nuages, Ou batus des tourbillons, Des grands vents & des orages ; Il vomit son mal présent, Sentant au vif qui le blesse, Puis en appelle un absent, Sitôt que l’autre le laisse.

69. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

N’osant toucher à la loi qui établissait l’infamie, ce qui aurait révolté tout l’Empire, il déclara qu’il fallait distinguer ceux qui jouent quelque rôle pour leur plaisir, et ceux qui font le métier de Comédien par intérêt ; que ceux-ci sont couverts d’infamie, et les autres en sont exempts : loi fort inutile, et au public à qui cette distinction ne fut jamais inconnue, et à lui-même que toutes les lois du monde ne pouvaient jamais garantir du souverain mépris que sa conduite inspirait pour lui à tous les honnêtes gens, dont même il réveillait l’attention et aiguisait la censure par des précautions si frivoles. […] Oreste n’a jamais joué ni chanté de pareil drame : « Troica non scripsit Orestes. » Néron porta la prodigalité jusqu’à faire couvrir de feuilles d’or tout le vaste théâtre de Pompée, édifice immense, qui contenait plus de quarante mille spectateurs, et à faire tendre sur tout cet espace des voiles teintes en pourpre, parsemées d’étoiles d’or, comme une espèce de ciel. […] Dès que le Sénat en fut instruit, pour éviter en quelque sorte l’infamie dont il allait se couvrir en paraissant sur le théâtre, il lui décerna d’avance le prix de la musique et de l’éloquence : « Ut dedecus averteret (dit Tacite, L.

70. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre V. Que le Musicien doit seconder le Poète, & que le Poète doit s’entendre avec le Musicien. » pp. 292-296

La gloire dont ils se couvrent tous deux ensemble, réjaillit ensuite sur chacun en particulier.

71. (1668) Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs bien loin de les réformer. La représentation qu’on fait des Comédies et des Tragédies sur les Théâtres publics en augmente le danger. On ne peut assister au spectacle sans péril « Chapitre X. Les Comédies et les Tragédies corrompent les mœurs, bien loin de les réformer. » pp. 185-190

 » La pente que nous avons vers les plaisirs est trop forte pour être retenue par la seule honte, et on espère toujours la pouvoir éviter par le secret, dont on tâche de couvrir ses désordres aux yeux des hommes.

72. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « III. » pp. 12-16

On ne vous demande pas que vous l’eussiez répétée trente-six fois, comme on fit alors : une seule aurait suffi pour vous mettre au moins à couvert du juste reproche que l’on vous peut faire, de n’avoir pas dit un seul mot ni de Dieu, ni de Jésus Christ dans toute cette fête.

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