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240. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre VI [V]. Élizabeth d’Angleterre. » pp. 142-187

Tels furent les premiers jours d’une vie qu’on donne pour une merveille, & qui par ses fouberies, ses scandales, son libertinage, ne fut que la copie de celles de ses coupables auteurs. […] Dieu permit que la personne qui lui étoit la plus chere, réellement coupable d’un crime qu’elle avoit calomnieusement imputé à Marie, périt par son ordre sur un échaffaud.

241. (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143

On ne dira pas sans doute que cela se fait sans y penser, qu’une idée galante, à plus forte raison une épisode entiere n’est pas plûtôt sous les yeux qu’elle passe subitement dans le cœur ; & qu’ainsi un agrément innocent devient rapidement un coupable poison : l’objection ne seroit ni dans la nature ni conforme au sens commun. […] Il seroit singulier qu’une couche de plus sur une chose fût capable d’en pervertir le caractére & la vertu, qu’un amusement de l’esprit devint l’occupation du cœur, & que par une fatalité sans exemple, à un ris innocent succédât un coupable penchant.

242. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Qui peut y parvenir ne peut être coupable : Quoi qu’il ait fait ou fasse, il est inviolable. » La belle vertu Romaine que celle qu’a inventée Corneille ! […] Puisqu’une âme si haute à frapper m’autorise, Et tient que pour répandre un si coupable sang L’assassinat est noble et digne de mon rang.

243. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Si c’est mal fait de représenter les choses saintes, ces réformés qui l’ont fait, seront avec les jésuites coupables.

244. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Plus elle est charmante, plus elle est dangereuse ; plus elle semble honnête, plus je la tiens criminelle. » Il cite l’exemple de Chimène dans le Cid, alors si admiré et si honnête : « Elle exprime mieux son amour que sa piété, son inclination est plus éloquente que sa raison, elle excuse plus le parricide qu’elle ne le condamne ; sous ce désir de vengeance qu’elle découvre, on remarque une autre passion qui la retient, elle paraît incomparablement plus amoureuse qu’irritée ; prête à épouser le meurtrier de son père, l’amour qui triomphe de la nature, va la rendre coupable du crime de son amant.

245. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

Toutefois Diodore affirme, qu’il fut caché, et non dévoré, et que depuis il fut trouvé de sa femme Isis, et inhumé en un sépulcre magnifique, avec force senteurs et odeurs, Typhon ayant été saccagé, et tous ses complices coupables du meurtre, sans qu’aucun d’eux échappât.

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