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214. (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113

Ce chœur, qui ne quittoit jamais la scene, profitoit des entr’actes, pour célébrer, dans des Vers mélodieux, tantôt la Justice divine prête à éclater contre les méchans, tantôt l’instabilité des choses humaines, qui ne permet point à de foibles mortels de s’enorgueillir pour un succès passager ; & tantôt enfin, la sainteté des Loix naturelles, que le coupable ne viola jamais impunément.

215. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome I « La criticomanie — Autres raisons à l’appui de ce sentiment, et les réponses aux objections. » pp. 154-206

Ils doivent s’en réjouir comme le sectaire se réjouit de voir souiller et vilipender les attributs distinctifs de la secte qu’il combat, comme les impies et la roture révolutionnaire se sont réjouis il y a vingt-cinq ans de voir des polissons et des animaux courir les rues couverts des ornements du sacerdoce et des décorations de la noblesse, ou comme des criminels condamnés et subissant leur peine se réjouiraient de voir jeter parmi eux des coupables vêtus de l’habit de leurs juges.

216. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158

Vous n’en êtes que plus coupables de les célébrer et de les imiter : les sages Païens n’y croyaient pas plus que vous, et ne les laissaient qu’en rougissant adorer au peuple, vous les leur faites aimer.

217. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

 » A la bonne heure, ne nous laissons pas gagner de franchise, rendons de bonne grâce les armes à un coupable qui avoue de bonne foi ses torts.

218. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Pausanias dit qu’elles avoient des temples sous ces deux denominations, qu’elles se montrerent ainsi tour à tour à Oreste innocent, coupable & repentant. […] C’est punir le coupable par l’endroit le plus sensible.

219. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225

les coupables sont punis corporellement, leurs biens sont saisis & distribués en bonnes œuvres, & leur maison vendue d’autorité publique, quand même ils n’en seroient que locataires, si le propriétaire en a été instruit & l’a souffert. […] qui a le plus de droit de héritier innocent ou du possesseur coupable ?

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