Mais laissons ces Mrs. aux prises les uns avec les autres : ce qui revient à notre sujet, c’est qu’ils conviennent, que la Comédie &c, a été bonne au tems, & depuis le tems de Moliere ; & voici, en peu de mots, dequoi vous faire voir combien ils en imposent à ceux qui veulent bien se laisser tromper. […] Fagan est forcé d’en convenir, dans ses observations, en 1751, ainsi que Mr. […] On convient, dit-il dans sa Lettre à Mr. […] De pareils sujets, dit Madame de Sévigné, ne conviennent point à de tels Acteurs. […] Ce sont en second lieu, comme tout le monde en convient, des gens corrompus, qu’il faut empêcher de mal faire.
J’en conviens, mais les Grecs avoient aussi une Iliade, avant d’avoir des Tragédies.
Je conviens que la réputation des bons Auteurs en durera peut-être cent ans de moins, mais cette perte ne doit pas être comparée à la grande utilité qui en reviendra à un nombre infini de spectateurs.
Il faut même convenir que le siecle où il vivoit favorisoit la malignité & la bassesse. […] Il est vrai que ces termes poissards ne conviennent gueres au Cardinal, & sont peu honorables au poëte : mais les princes de la maison de Ferrare ni les italiens de ce siecle, ne faisoient profession de la plus scrupuleuse décence. […] Le traducteur est forcé d’en convenir ; &, malgré l’apologie qu’il en fait, & le soin qu’il dit avoir pris, d’adoucir les endroits trop libres , il avoue qu’il nous auroit déplu, puisqu’on ne peut le traduire littéralement sans blesser la pudeur .
Le plaisir que nous procure une action théatrale naît de l’intérêt, vous en convenez dans votre ouvrage. […] Je conviens que si toutes les Comédies ressembloient au Légataire, on n’en pourroit pas recueillir tout le fruit dont la Comédie est susceptible. […] Je conviens que les vieillards sont difficilement corrigés ; mais ils ne sont mis là que pour l’instruction d’un âge plus susceptible d’en recevoir.
Il faut donc des Spectacles pour le monde, oui, j’en conviendrai, s’il le faut, avec vous ; mais laissez-les, mes Frères, à ce monde corrompu & frappé par Jésus-Christ de tant d’anathêmes. […] Je finis, mes Frères, par ces paroles de l’Apôtre qui, bien méditées, renferment toutes les instructions que j’ai voulu vous donner dans ce discours : Qu’on n’entende pas même parler parmi vous de fornication, ni de quelqu’impureté que ce soit ; qu’on n’y entende point de paroles déshonnêtes, ni de folles, ni de bouffonnes, qui ne conviennent point à votre vocation : Fornicatio & omnis immunditia nec nominetur in vobis ; aut turpitudo, aut stultiloquium, aut scurrilitas quæ ad rem non pertinet.