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382. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Le Parlement lui fit un procès d’un autre espece, & le condamna par contumace.

383. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

L’Eglise l’a si peu approuvé dans les Eglises, qu’elle les a condamnées même dans les noces.

384. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

En imposant silence aux Poëtes, accordons à leurs amis la liberté de les défendre & de nous montrer, s’ils peuvent, que l’art condamné par nous comme nuisible, n’est pas seulement agréable, mais utile à la République & aux Citoyens.

385. (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)

→ Texte : Livre VI « Ou toutes sortes de spectacles et jeuz sur les eschafauts sont condamnez », f. 110v-141v.

386. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

Qui peut enfin compter le nombre des victimes qu’elle condamne à périr dans les horreurs d’une captivité d’autant plus dure, et d’autant plus étrange, que partout on affiche avec plus d’ostentation les douces vertus de la philanthropie. […] A ses propres périls, il porte donc au pied des tribunaux le cri lamentable de l’innocence accusée, et dissipe le prestige de l’erreur prête à la condamner. […] Avec quelle énergie le même auteur nous peint la bassesse des courtisans : « Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois ; Qu’un roi n’a d’autre frein que sa volonté même, Qu’il doit immoler tout à sa grandeur suprême ; Qu’aux larmes, au travail le peuple est condamné, Et d’un sceptre de fer, veut être gouverné ; Que s’il n’est opprimé, tôt ou tard il opprime. […] L’église même qui le condamne, le hait si peu, qu’elle s’occupe sans relâche du soin de le rappeler dans son sein.

387. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Il est vrai que ne pas comparaître au terme fixé par devant les Juges de l’honneur, c’était s’en confesser dépourvu, c’était se condamner soi-même. […] Il ne fallait donc pas commencer par condamner à mort tous les duellistes indistinctement ; ce qui était mettre d’emblée une opposition choquante entre l’honneur et la loi : car la loi même ne peut obliger personne à se déshonorer. […] Les mêmes édits ne raisonnent pas mieux, quand ils disent qu’au lieu de se battre, il faut s’adresser aux Maréchaux : condamner ainsi le combat sans distinction, sans réserve, c’est commencer par juger soi-même ce qu’on renvoie à leur jugement. […] Elle ne doit point ajouter sur le mariage, aux embarras de l’ordre civil, des difficultés que l’Evangile ne prescrit pas et que tout bon Gouvernement condamne ; mais qu’on me dise où de jeunes personnes à marier auront occasion de prendre du goût l’une pour l’autre, et de se voir avec plus de décence et de circonspection que dans une assemblée où les yeux du public incessamment ouverts sur elles les forcent à la réserve, à la modestie, à s’observer avec le plus grand soin ? […] NDA [] Je ne décide pas s’il faut en effet les condamner.

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